Château du Bois-Rouaud à Chéméré en Loire-Atlantique

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château du Bois-Rouaud

  • Château du Bois Rouaud 
  • 44680 Chaumes-en-Retz
Château du Bois-Rouaud
Château du Bois-Rouaud
Château du Bois-Rouaud
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Château du Bois-Rouaud
Château du Bois-Rouaud
Crédit photo : Gchampeau - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

Les façades et toitures du château, les lambris du grand salon attribués au père de David d'Angers (cad. D3 417) ; le parc avec ses éléments (portails, pont, pièce d'eau) (cad. D3 404 à 407, 409 à 416, 418, 420, 421) : inscription par arrêté du 27 novembre 2001

Origine et histoire du Château du Bois-Rouaud

Le château du Bois-Rouaud se situe à Chaumes-en-Retz, commune déléguée de Chéméré, dans le département de la Loire-Atlantique. Un château occupe ce site depuis des siècles ; l'origine remonterait au XVe siècle et des soubassements d'une forteresse féodale ont été retrouvés dans un mur des communs. Le nom « Bois-Rouaud » pourrait provenir d'un seigneur Rouaud du Pellerin, descendant de Vikings, qui donna aux moines de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon une partie de l'île de Noirmoutier en 1064. Le site, aménagé sur une plate-forme fossoyée, fut remanié en 1865 avec la création d'un haras et la reconstitution du domaine ; en 1867 le comte Gustave de Juigné y institua le haras du Bois-Rouaud, fit construire des bâtiments annexes (laiterie, buanderie, boulangerie, hangar, séchoir et habitation pour le chef des écuries) et améliora les pratiques agricoles en introduisant engrais et sélection des races bovines, ce qui valut au domaine une reconnaissance agronomique et la médaille d'or du comice. Les jardins ont été conçus par l'architecte paysagiste Édouard André en 1865, puis retravaillés par son fils René Édouard André vers 1913. Le château actuel a été reconstruit en 1905 par l'architecte Alfred Coulomb pour le marquis Jacques Auguste Marie Le Clerc de Juigné, gendre de l'industriel Henri Schneider, et un parc et un jardin à l'anglaise furent aménagés au détriment de terres agricoles. L'édifice se distingue par une toiture souvent décrite comme évoquant un « casque ancien de soldat ». Les murs du grand salon sont ornés de lambris du XVIIIe siècle attribués au père du sculpteur David d'Angers, et la salle à manger a reçu des lambris provenant du Jockey-club de Paris, démonté vers 1912. Le château, qui avait été ruiné pendant les guerres de Vendée, a ensuite été relevé. En 1886, le comte Gustave de Juigné contribua également à la création d'une société de courses avec le prince d'Arenberg. En 1944, le domaine servit d'hébergement aux Assurances sociales et aux Allocations familiales agricoles dont les locaux nantais avaient été sinistrés par les bombardements de 1943 ; ces services quittèrent le château en décembre 1944 pour un petit château à Nantes. En 1977, les terres du Bois-Rouaud étaient exploitées par dix-neuf fermiers louant chacune une vingtaine d'hectares au comte Armand de Durfort. Le monument a été inscrit au titre des monuments historiques en 2001. Le domaine demeure un haras et un lieu d'élevage de chevaux de race ; il est conservé et occupé par Marie Armand-Laroche, fille du comte Armand de Durfort, actuelle propriétaire.

Liens externes