Château du Gros Chesnay

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Propriété privée ; propriété d'une société privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

1646

Rallongement du château

Milieu du XVIe siècle

Construction initiale

2e moitié du XVIIe siècle

Création du jardin baroque

Milieu du XVIIIe siècle

Transformation du château

1852-1870

Modifications mineures

2 juin 2003

Inscription monument historique

2007

Restauration scrupuleuse

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Tous les bâtiments ou vestiges de bâtiments visibles ou actuellement enfouis (logis, pavillons, écurie, pigeonnier, restes de l'ancienne galerie, murs séparant les cours avec leurs portails, murs de clôture du potager ...) ; la totalité des jardins avec les murs de soutènement des allées en terrasse et des berges des canaux (cad. C 494, 499, 500, 502, 503, 505 à 512, 515 à 517, 523, 612, 614 à 617, 619, 621, 622, 941 à 953, 956, 958, 960, 980 à 1002) : inscription par arrêté du 2 juin 2003

Personnages clés


François Le Boindre	Constructeur initial du château au milieu du XVIe siècle.
Jean II Le Boindre	Responsable du rallongement du château vers 1646.
Jean-Joseph Le Boindre	A transformé et aménagé le château au milieu du XVIIIe siècle.
Famille Ouvrard de Linières	A apporté de légères modifications entre 1852 et 1870.

Origine et histoire du Château du Gros Chesnay

Le château du Gros-Chesnay est situé à Fillé, dans la région historique du Maine, dans le département de la Sarthe. Il représente l'archétype de la maison de plaisance et s'accompagne d'un jardin baroque daté de la seconde moitié du XVIIe siècle. L'intérieur conserve des décors du début du XVIIIe siècle. Construit au milieu du XVIe siècle par François Le Boindre, l'édifice conserve des éléments de cette période, notamment les trois baies centrales en pierre moulurée de Bernay-en-Champagne sur la façade orientale et les trois travées centrales de la charpente à chevrons formant fermes. Il a été rallongé vers 1646 par Jean II Le Boindre, puis transformé et aménagé au milieu du XVIIIe siècle par Jean-Joseph Le Boindre. La famille Ouvrard de Linières a apporté de légères modifications entre 1852 et 1870. Resté en partie modifié, le château a fait l'objet d'une restauration scrupuleuse et authentique à partir de 2007. L'ensemble de l'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 2 juin 2003.