Château du Haut-Ribeaupierre à Ribeauville dans le Haut-Rhin

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château du Haut-Ribeaupierre

  • 15 Route de Sainte-Marie aux Mines
  • 68150 Ribeauvillé
Propriété d'un établissement public

Période

1ère moitié XVIIe siècle, 1er quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Ensemble de la partie haute du jardin, comprenant notamment : le vivier supérieur et le banc le bordant ; la fontaine de la terrasse supérieure ; le vivier de la terrasse intermédiaire ; les statues de Jean-Joseph-Ignace Brosch représentant Apollon, Diane, Vénus et Flore ; les murs de soutènement des terrasses ; les escaliers d'accès au jardin ; le mur de clôture donnant sur la rue du Château (cad. 29 560/140) : inscription par arrêté du 24 décembre 1997

Origine et histoire du Château du Haut-Ribeaupierre

Le jardin du Château Bas des Ribeaupierre, dit aussi jardin de l'Hôpital ou jardin du Diaconat, est situé rue du Temple à Ribeauvillé (Haut-Rhin) et fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1997. Il a été aménagé en terrasses sur ordre d'Eberhard de Ribeaupierre et réalisé entre 1619 et 1639 par un jardinier non identifié. Vers 1611, Eberhard fit élever sur le site une orangerie avec serre ; une porte percée dans un mur porte la date 1615 et, dans le mur ouest, une autre porte sur le passage Jeannelle, datée de 1725, est ornée des armoiries des Ribeaupierre. Les terrasses furent agrémentées de bassins et de statues exécutées en 1735 par le sculpteur d'origine tchèque Jean-Joseph-Ignace Brosch ; quatre de ces statues demeurent encore autour d'un bassin sur la terrasse supérieure. Après 1791, le château et son jardin furent successivement occupés par une prison puis par une maison de convalescence militaire. Mis en vente en 1802, le jardin fut mesuré par le géomètre Kuhlmann puis acquis par la famille Beer, qui l'unit à la maison attenante ; à partir de cette date, le lien entre le jardin et le château, resté propriété de la ville et devenu lycée, prit fin. Seules les terrasses peuvent être considérées comme éléments d'origine : les fabriques comme l'orangerie et la serre ont disparu, ainsi que la pépinière, les parterres, le potager d'origine et un bassin. L'espace a été largement envahi par les arbres, si bien que l'ensemble est difficile à appréhender, la terrasse supérieure restant la mieux conservée. Le petit jardin situé à l'ouest de la maison Beer a été réaménagé et n'est pas concerné par la protection du jardin du château ; deux bancs provenant du jardin supérieur y ont été placés et un banc semblable est conservé à côté du bassin supérieur. Un bassin en forme de cœur a été ajouté au XXe siècle.

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