Château du Passage au Passage dans l'Isère

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château du Passage

  • Route de Virieu 
  • 38490 Le Passage
Château du Passage
Château du Passage
Château du Passage
Crédit photo : Paul.thouvenin - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1342
Construction maison forte
XVe siècle
Logis initial
1650
Construction du château
1731
Travaux majeurs
XIXe siècle
Modernisation du château
1972
Classement monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures ; la salle de billard et l'ancienne salle à manger du rez-de-chaussée avec leur décor ; la chapelle (cad. A 81) : inscription par arrêté du 17 juillet 1972 ; Le grand escalier avec la cage ; les deux salons et la chambre du rez-de-chaussée de l'aile sud avec leur décor (cad. A 81) : classement par arrêté du 17 juillet 1972

Personnages clés

Louis XI Roi de France impliqué dans un procès avec la famille de Clermont.
Joseph Gallien de Chabons Conseiller au parlement de Grenoble, acquéreur du château en 1731.
Général Quiot Propriétaire du château en 1818, responsable de sa modernisation.
Marie-Joséphine Piégay Propriétaire du château en 1853.
Thierry de Saint-Romain Arrière-arrière-petit-fils de Marie-Joséphine Piégay, actuel propriétaire du château.

Origine et histoire du Château du Passage

Le château du Passage est un château de plaisance du XVIIe siècle qui intègre un ancien logis du XVe siècle et se dresse sur la commune du Passage, dans l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les façades et les toitures, la salle de billard et l'ancienne salle à manger du rez-de-chaussée avec leur décor, ainsi que la chapelle, sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du 17 juillet 1972 ; le grand escalier avec sa cage, les deux salons et la chambre du rez-de-chaussée de l'aile sud avec leur décor sont classés par le même arrêté. Situé entre Virieu-sur-Bourbre et Saint-André-le-Gaz, le château se trouve au milieu d'un parc. En 1342, la famille de Clermont acquiert les terres et y construit une maison forte dont subsistent des vestiges dans l'aile droite. Après un procès avec le roi Louis XI, la demeure est cédée à la famille de Poizieu, qui entreprend dès 1650 la construction du château tel qu'on le voit aujourd'hui. En 1731, Joseph Gallien de Chabons, conseiller au parlement de Grenoble, acquiert la résidence et y réalise d'importants travaux visibles encore aujourd'hui, notamment le grand escalier d'honneur du hall d'entrée, les plafonds à la française de la cuisine et les boiseries remarquables du XVIIIe siècle. Au cours du même siècle, une chapelle est aménagée, comportant trois autels en marbre et une galerie-balcon destinée aux domestiques. À la Révolution, le château ferme et son mobilier est vendu ; il retrouve un propriétaire en 1818, le général Quiot, qui le modernise et y apporte son empreinte. Les décors du hall et de l'escalier reçoivent au début du XIXe siècle des trompe-l'œil ornés d'emblèmes militaires insérés dans des cadres d'inspiration antique ; des papiers peints faux marbre et une salle de billard de plus de 100 m2 complètent ces aménagements. Marie-Joséphine Piégay devient propriétaire en 1853 et, aujourd'hui, la demeure est encore tenue par son arrière-arrière-petit-fils, Thierry de Saint-Romain. Le rez-de-chaussée du château est entièrement ouvert au public. Implantée dans la campagne turripinoise, cette importante maison dauphinoise présente deux niveaux et s'inscrit dans une symétrie rigoureuse. Elle est ceinte de fossés d'agrément en eau et coiffée d'une toiture très pentue à tuiles écailles, plus élevée que les murs — neuf mètres de murs pour onze mètres de toit. La façade orientale, d'une géométrie classique, s'ouvre par une porte surmontée d'un large triangle polychrome du XVIIIe siècle ; vingt et une fenêtres donnent sur les jardins et un parc vallonné de quatre hectares.

Liens externes