Château du Plessis de Vair à Anetz en Loire-Atlantique

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château du Plessis de Vair

  • Le Bourg
  • 44150 Vair-sur-Loire
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Château du Plessis de Vair
Crédit photo : Selbymay - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Moyen Age, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Les façades et les toitures des bâtiments du XVIIe siècle, à savoir : les deux pavillons avec leurs tours rondes, les ruines de l'orangerie, les écuries, les communs, les deux pavillons d'entrée (cad. B 275, 281, 286, 1044, 1045) : inscription par arrêté du 30 décembre 1980 - Les douves en eau entourant le château (cad. B 282) : inscription par arrêté du 20 octobre 2003

Origine et histoire du Château du Plessis de Vair

Le château du Plessis-de-Vair, dit château de Vair, est situé à Anetz, dans la commune de Vair-sur-Loire en Loire-Atlantique. Il aurait inspiré Chrétien de Troyes lors de son séjour à Nantes pour le couronnement du duc Conan IV en 1158 et figure, sous des appellations telles que château de Verre, château aux 500 fenêtres ou château de la Merveille, comme réceptacle du Graal dans Perceval ou le Conte du Graal. Au XIIe siècle une forteresse entourée de douves en eau, jadis appelée le Plessix de Vair, est érigée ; elle appartient en 1100 à Samuel de Vair. Au XVe siècle, un château remplace cette place forte féodale ; de cette période subsistent deux tours rondes, le colombier et les archives. La famille de Vair conserve la propriété jusqu'en 1482, année où Hervé de Vair vend la seigneurie à Sévestre du Chaffault, lequel cède la terre en 1496 à Jean de Cardonne, général des finances de Bretagne. En 1518, le roi François Ier y séjourne avec la reine Claude de France, enceinte du futur Henri II ; la reine y demeure deux mois accompagnée d'Anne Boleyn, dame de compagnie et future reine d'Angleterre. La seigneurie passe ensuite entre plusieurs familles : Anne de Cardonne et Joachim Tissart vers 1540, puis Claudine Tissart et son époux François d'Argy vers 1557 ; leur fille Claudine d'Argy et René du Breil en héritent, et en 1605 René du Breil vend Vair à Guillaume de la Noue et à Anne de Cornulier, sa femme. Charles de la Noue cède la seigneurie et le château en 1664 à Claude de Cornulier ; la famille de Cornulier possède alors le domaine jusqu'en 1869, date à laquelle il est vendu à la famille Yrigoyen. Au XVIIe siècle, le château devient siège du marquisat de Châteaufromont ; Claude de Cornulier, marquis de Vair et président du Parlement de Bretagne, fait édifier deux tours carrées, la chapelle, l'orangerie et les deux pavillons d'entrée. À la fin de sa carrière militaire, Toussaint Jean Hippolyte de Cornulier se retire au château de 1830 à 1836. L'édifice central et son enfilade de salons lumineux sont construits au XIXe siècle. Le château est rebâti à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe pour harmoniser les parties médiévales (douves, tours d'angle) et classiques (pavillons du XVIIe siècle) selon les goûts contemporains. Inscrit au titre des monuments historiques en 1980 et 2003, il appartient à la famille Allizon depuis 2011. La location du château pour des réceptions privées et professionnelles, des festivals ou des ouvertures au public sert à financer son entretien. Le site a fait l'objet de plusieurs campagnes de restauration et d'aménagement menées par l'agence SOFTAGE (Le Loroux-Bottereau — Régis Ribet, Architecte du Patrimoine) : ont été traitées les quatre tours du XVe et XVIIe siècle à l'entrée de la plateforme, les vitraux de la chapelle dont les cartons sont de l'artiste François Devouge, la grande galerie côté jardin, ainsi que les murs des douves, avec la reconstruction complète du mur occidental. Le château a par ailleurs été représenté par Félix Benoist.

Liens externes