Château du Plessis-Kaër à Crach dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château du Plessis-Kaër

  • Plessis-Kaër
  • 56950 Crach
Château du Plessis-Kaër
Château du Plessis-Kaër
Château du Plessis-Kaër
Crédit photo : Inconnu (vers 1930) - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Le domaine du Plessis-Kaër soit : le château en totalité, le pigeonnier en totalité, la glacière en totalité, le parc avec ses allées et structures, les murs maçonnés du domaine, le lavoir, la fontaine en totalité, les façades et toitures de l'ensemble des communs dont les fermes, les anciennes écuries réaménagées en lieu de villégiatures, le pavillon du gardien, le sol d'assiette des parcelles section ZD sur les parcelles n°43, 46, 47, section ZM parcelle n°3 ainsi que section ZE parcelle n°17 ; situé aux lieux-dits Plessis-Kaër, Mare-er-Neid, Poulbenn et Le Grand Bois figurant au cadastre de la commune section ZD sur les parcelles n° 43, 46, 47, section ZM parcelle n° 3 ainsi que section ZE parcelle n° 17 : inscription par arrêté du 31 mai 2023

Origine et histoire du Château du Plessis-Kaër

Le château du Plessis-Kaër est situé au lieu-dit Plessis-Kaër, sur la commune de Crach (Morbihan, Bretagne). L'ancien logis, daté du XVe siècle, est prolongé par une aile comprenant un éventuel châtelet du XIVe siècle et des salles aménagées au XVIIe siècle. La tourelle d'escalier s'ouvre sur une porte à deux vantaux logée dans une baie circulaire et présente en bois sculpté quatre panneaux à serviette au bas et quatre autres au-dessus, séparés par des colonnettes. Les deux panneaux supérieurs du centre portent chacun un médaillon avec un profil masculin et un profil féminin, agrémentés d'une végétation jaillissant d'un vase ; les panneaux latéraux sont ornés d'une décoration florale. Le manoir a été restauré pour Jules Caillot, industriel parisien qui acheta la propriété dans les années 1870 pour l'utiliser comme maison de vacances. Après un projet confié à l'architecte parisien Emile Chenantais resté sans suite, les travaux furent réalisés par l'entrepreneur aurayais Estève Bailly d'après des plans dressés par l'entrepreneur parisien Henri Renard. La restauration a consisté en un rhabillage des façades — à l'exception de la façade sud de l'aile nord —, en la modification des percements avec ajout d'un décor néogothique, et en la reconstruction totale des intérieurs, incluant l'utilisation de planchers métalliques. Un parc en terrasse a été aménagé le long de la rivière d'Auray. François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay mentionne la « maison et bois du Plessis-de-Ker » et la « masse de la maison de Ker » lors d'un voyage en 1636. Le château a été partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 20 mars 1934, inscription remplacée par une nouvelle mesure englobant tout le domaine par arrêté du 31 mai 2023. Sont protégés le château dans sa totalité, le pigeonnier, la glacière, le parc avec ses allées et structures, les murs maçonnés du domaine, le lavoir et la fontaine, ainsi que les façades et toitures de l'ensemble des communs — y compris les fermes, les anciennes écuries réaménagées en lieux de villégiature — et le pavillon du gardien.

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