Château du Plessis-Macé au Plessis-Macé en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château du Plessis-Macé

  • 2 Rue de Bretagne 
  • 49220 Longuenée-en-Anjou
Château du Plessis-Macé
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Château du Plessis-Macé
Crédit photo : Manfred Heyde - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Période

XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Ensemble du château, y compris les douves et le jardin avoisinant dans les limites cernées en rouge sur le plan annexé à l'arrêté ; les parties en ruines, c'est-à-dire le donjon, les courtines, la porte, la chapelle (cad. A 105 à 110) : classement par arrêté du 14 mai 1962

Origine et histoire du Château du Plessis-Macé

Le château du Plessis-Macé, édifice médiéval remanié au tout début de la Renaissance, se dresse sur la commune déléguée du Plessis-Macé, au sein de la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou, dans le département de Maine-et-Loire. La seigneurie fut possédée du XIe au XVIIIe siècle par quatre familles reliées par des mariages : les du Plessis, de la Haye-Joulain, de Beaumont et du Bellay. Selon Célestin Port, la famille du Plessis, dont un membre nommé Mathieu ou Macé Ier est signalé vers 1060 et fondateur du prieuré, donna son nom au fief. Après la disparition de Macé III vers 1290, l'héritière Isabeau transmit la seigneurie avant 1303 à Hardouin de Fougeré de La Haye-Joulain. Au XVe siècle, Catherine de La Haye-Joulain, épouse de Geoffroy de Beaumont, fit donation de la terre en mars 1434 à Louis II de Beaumont, bien que la généalogie des Beaumont fasse l'objet de sources divergentes. Louis de Beaumont entreprit, à partir de 1440, la reconstruction du château partiellement ruiné après la guerre de Cent Ans, transformant l'ancienne forteresse en résidence de style gothique flamboyant. Il perça les épaisses murailles de larges fenêtres, conserva et coiffa les tours de poivrières, fit édifier deux balcons opposés, une tour d'escalier à pas réguliers et un nouveau donjon, dont le fronton porte encore l'écu des Beaumont. Homme d'armes et proche du roi, il fut conseiller et chambellan, sénéchal du Poitou de 1451 à 1462 et membre de l'ordre de Saint-Michel ; il reçut Louis XI au Plessis en 1472, et le roi partit de là pour le siège d'Ancenis. Au total, quatre rois de France y ont séjourné : Louis XI, Charles VIII, François Ier et Henri IV (mai 1598). À la mort de Louis de Beaumont, son fils Thibault hérita du domaine, élargit les douves et, gouverneur d'Anjou, reçut le jeune Charles VIII le 26 mai 1487 ; sans enfant, il légua le domaine en 1510 à son beau-frère Eustache du Bellay, époux de sa sœur Catherine. La famille de Bellay conserva la baronnie pendant près de cent soixante-dix ans ; Eustache du Bellay fut chambellan et ancêtre de figures comme le poète Joachim du Bellay et le cardinal du Bellay. René Ier du Bellay porta ensuite la seigneurie et le roi François Ier séjourna au Plessis en septembre 1532 ; c'est au château que fut révisé et mis au point, par lettres patentes du 3 septembre 1532, le traité de Vannes réglant l'union de la Bretagne à la France. La propriété resta dans la descendance des du Bellay jusqu'au milieu du XVIIe siècle, puis passa à divers acquéreurs après des ventes et retraits lignagers, avant d'être cédée à Guillaume Bautru le 12 mai 1678, mettant fin à la lignée héréditaire des sires du Plessis-Macé. En 1749, la famille Bautru vendit le château aux frères Walsh, riches armateurs nantais d'origine irlandaise, dont l'ascendance avait servi le roi Jacques II. Au XIXe siècle Sophie Legrand, comtesse Walsh de Serrant, entreprit une restauration et un décor inspirés du gothique et y fit installer des tapisseries ; le château fut vendu en 1888. M. et Mme Gouraud d'Ablancourt en furent propriétaires pendant vingt ans, puis en 1908 l'historien Charles-Victor Langlois acheta le domaine et le restaura avec sa famille. Ces restaurations contribuèrent au classement du château au titre des monuments historiques peu avant le don partiel fait à l'État en 1967 par Philippe Langlois-Berthelot, donation qui permit néanmoins aux descendants de conserver la jouissance de quelques pièces privées sur deux étages. Le château accueille chaque été des représentations du festival d'Anjou, pour lesquelles plus de 1 400 places en gradins sont installées dans la cour d'honneur, et certaines scènes du film La Dame de Monsoreau y ont été tournées en 1971 et en 2009. Le château du Plessis-Macé est classé monument historique par arrêté du 14 mai 1962 et le site a été classé le 24 février 1987.

Liens externes