Château du Plessix

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Propriété privée

Période

1er quart XVIIIe siècle, 2e moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Ensemble des façades et toitures du château, y compris celles des pavillons latéraux ; escalier avec sa rampe ; salons du rez-de-chaussée ornés de boiseries, y compris la pièce Second Empire avec son plafond (cad. C 209, 210) : inscription par arrêté du 31 janvier 1962 ; Parc ; jardin d'hiver du château ; façades et toitures de la ferme et du chenil (cad. C 164, 165, 167, 169, 170, 202 à 204, 207, 210 à 216, 219 à 222, 226 à 228, 533, 613, 713, 720, 723 à 726, 728 à 731, 794 à 797) : inscription par arrêté du 19 novembre 1992

Origine et histoire du Château du Plessix

Le château du Plessix, situé sur la commune de La Couyère et en partie sur celle de Tresboeuf, a été construit dans le premier quart du XVIIIe siècle par Gilles Gardin, écuyer et seigneur du Boishamon, directeur des monnaies à Rennes, en remplacement d’un manoir plus ancien dont des vestiges subsistent dans le parc. Une description de 1744 mentionne un jardin, un parc et des étangs qui pourraient dater du XVIe siècle. Dans les années 1860-1870, Bertrand de Langle entreprit d’importants aménagements : un jardin d’hiver avec rocaille et bassin fut ajouté, le parc fut redessiné par un architecte nommé Choulot, et deux bâtiments complémentaires furent édifiés, un chenil comprenant un logement et quatre tourelles destinées aux chiens et une ferme modèle implantée à côté d’un potager recréé et à proximité de la roseraie. Cet ensemble finalisé à la fin du XIXe siècle n’a pas été modifié depuis sa création. Le domaine comporte également une chapelle et un ancien colombier datant du XVIIIe siècle, ainsi que des logis et autres dépendances construits à différentes époques du XIXe siècle. Le château, inscrit au titre des monuments historiques le 31 janvier 1962, voit ses dépendances protégées par arrêté du 19 novembre 1992. Implanté au nord-ouest du bourg de La Couyère et au nord-est de celui de Tresboeuf, il domine en contrebas le ruisseau de la Couyère, affluent du Semnon qui alimente deux étangs nommés Barbotin en amont et Moulin Neuf en aval. Sur le plan architectural, l’édifice présente un corps de logis central flanqué de deux ailes saillantes vers le sud ; il se prolonge à gauche par une orangerie et à droite par une petite chapelle coiffée d’un clocheton. La façade sud, ornée de frontons curvilignes sculptés de trophées, s’ouvre sur une esplanade gravillonnée et offre une vue sur les bois ponctués d’étangs. Le parc du château couvre 52 hectares et a été remanié au cours des années 1860.