Château du Pradel

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Propriété de l'Etat ; propriété privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

1578

Transformation en ferme modèle

1628

Destruction du domaine

1920

Création école d'agriculture

1990

Ouverture du musée

16 avril 1997

Inscription monument historique

2012

Label Maisons des Illustres

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Vestiges archéologiques de l'ancienne bastide avec l'ensemble des caves et dispositions souterraines à rez-de-jardin, les quatre pièces dites historiques à rez-de-chaussée et emprise foncière de la cour close ; jardin clos en totalité, canal d'adduction au nord, puits, parties de la parcelle ZE 28 repérées par les lettres t et s du zonage de remembrement contenant un système de drainage, un canal en pierres plates et constituant la Prairie, ainsi que la chênaie et l'allée plantée de platanes au sud (cad. ZE 25 à 28) : inscription par arrêté du 16 avril 1997

Personnages clés


Olivier de Serres	Agronome protestant de la Renaissance, il transforme le domaine en ferme modèle.
Richelieu	Responsable de la destruction du domaine en 1628 lors de la reprise des places protestantes.

Origine et histoire du Château du Pradel

Le domaine du Pradel, ancien domaine d'Olivier de Serres, est un château situé au sud de Mirabel, dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Olivier de Serres, agronome protestant de la Renaissance, s'y installe et transforme le hameau en ferme modèle en 1578 après les guerres de Religion ; c'est à lui que l'on attribue l'implantation de la soie en Ardèche. Le domaine abritait sa bibliothèque ; il est détruit en 1628 lors de la reprise des places protestantes par Richelieu, puis reconstruit par son fils. Après 1920, le site accueille une école d'agriculture et, depuis 1990, il abrite un musée consacré à Olivier de Serres et à son œuvre. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 16 avril 1997 et a reçu le label Maisons des Illustres en 2012. De l'ancienne maison forte subsistent quatre pièces qualifiées d'historiques, correspondant à l'ancien musée ; le salon contient un décor de papiers peints rare, actuellement déposé pour travaux. Les éléments majeurs du jardin ont été retrouvés ou démontrés lors des études menées sur le site.