Décès de Jean de Saint-Clar 1735 (≈ 1735)
Mort du capitaine de grenadiers et chevalier de Saint-Louis au château.
Fin du XVIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale Fin du XVIIe siècle (≈ 1795)
Édification du corps de logis et des pavillons.
XVIIIe siècle
Réaménagement intérieur
Réaménagement intérieur XVIIIe siècle (≈ 1850)
Modifications pour permettre la cohabitation de plusieurs familles.
1981
Inscription du pigeonnier
Inscription du pigeonnier 1981 (≈ 1981)
Le pigeonnier est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures du pigeonnier (cad. A 383) : inscription par arrêté du 29 décembre 1981
Personnages clés
Jean de Saint-Clar
Capitaine de grenadiers et chevalier de Saint-Louis, sieur du Thon.
Paul Brunet
Propriétaire du château au début du XXe siècle.
Jane de Reynal
Épouse de Paul Brunet et copropriétaire du château.
Origine et histoire du Château du Thon
Le château du Thon, situé à Castels-et-Bézenac dans le Périgord noir, domine la vallée de la Dordogne depuis une terrasse. Il se compose d’un corps de logis flanqué de deux pavillons auxquels sont adossées, en retour d’équerre, deux ailes formant une cour en U ; l’aile sud est prolongée par des écuries. Aménagée comme une chartreuse, la demeure date de la fin du XVIIe siècle et semble avoir été réaménagée au XVIIIe siècle pour permettre la cohabitation de deux ou trois familles, avec la création de trois portes d’entrée dans la cour d’arrivée : une dans l’axe du corps central, face à la Dordogne, et une dans chaque aile en retour. Au sud du château se trouve un pigeonnier carré qui a conservé son échelle tournante, ses trous de boulin et ses perchoirs. L’Armorial de la noblesse du Périgord mentionne Jean de Saint-Clar, sieur du Thon, capitaine de grenadiers au régiment de Toulouse et chevalier de Saint-Louis, mort au repaire noble du Thon le 12 février 1735. L’Annuaire du Tout Sud-Ouest cite, au début du XXe siècle, Paul Brunet et sa femme Jane de Reynal comme propriétaires. Le pigeonnier a été inscrit au titre des monuments historiques le 29 décembre 1981. Parmi les sources figurent notamment les ouvrages de Guy Penaud et de Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel Du Chazaud sur le Périgord et ses chartreuses.