Château à Anjou dans l'Isère

Château

  • 38150 Anjou
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle, 4e quart XIXe siècle, 1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

Le château façades et toitures et, pour sa partie intérieure, le vestibule (escalier et rampe en fer forgé, hall, chapelle) , la grande salle à manger, la salle du soubassement couverte de peintures murales ; les dépendances, façades et toitures (dont la salle de bal, la galerie des musiciens, la charpente ouvragée) , les jardins, le parc avec leurs éléments maçonnés, le système hydraulique et la clôture, ainsi que les parcelles B 265 à 268, 503, 509, 511, 1022, 1290 à 1297 sur lesquelles se trouve le domaine sis 15-17, chemin de l'Eglise : inscription par arrêté du 13 mars 2009

Origine et histoire

Le château d'Anjou est situé dans la commune d'Anjou, dans le département de l'Isère en Auvergne-Rhône-Alpes. Le château et son parc de dix hectares sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 13 mars 2009. Ouvert au public, il se trouve en face du château d'Albon, de l'autre côté de la Valloire. En 1794, le domaine a été acquis par la famille Jourdan ; Sébastien Jourdan y a installé une fabrique de draps dont les bâtiments ont aujourd'hui disparu. Seuls subsistent le château du XVIIIe siècle et le parc. L'entrée est encadrée par deux pavillons. Le vestibule dessert une chapelle néo-gothique, restaurée par Henri et Achille Duchêne vers 1887. La grande salle est ornée de vitraux aux motifs végétaux. Les pièces du XVIIIe siècle ont été légèrement redécorées au XIXe siècle, mais seul l'ancien salon de musique conserve des vestiges du décor réalisé par Henri Duchêne. Le soubassement comprend une pièce ornée de peintures du XVIIe siècle. Le fenil et les écuries abritent une salle de bal et un théâtre. Parmi les autres dépendances figurent un pressoir et une serre ; les volières ont disparu. Les espaces verts sont partagés entre un jardin régulier développé au sud et un parc paysager à l'ouest. Henri Duchêne a réutilisé la perspective héritée du jardin du XVIIIe siècle ainsi que les ruines des bâtiments anciens. Sont protégés au titre des monuments historiques les façades et toitures du château, ainsi que, pour sa partie intérieure, le vestibule (escalier et rampe en fer forgé), le hall, la chapelle, la grande salle à manger et la salle du soubassement ornée de peintures murales. Sont également protégées les façades et toitures des dépendances — dont la salle de bal, la galerie des musiciens et la charpente ouvragée — ainsi que les jardins et le parc avec leurs éléments maçonnés, le système hydraulique et la clôture.

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