Mention de Jean de la Boissière 1517-1526 (≈ 1522)
Jean de la Boissière est mentionné dans un acte notarié.
Fin du XVe siècle
Construction initiale
Construction initiale Fin du XVe siècle (≈ 1595)
Édification du repaire de Roques avec des croisées et demi-croisées.
1696
Hommage de J. de Lart
Hommage de J. de Lart 1696 (≈ 1696)
J. de Lart rend hommage pour la maison de la Roque.
1734
Mention d'Étienne Dangeros
Mention d'Étienne Dangeros 1734 (≈ 1734)
Étienne Dangeros est attesté au lieu de Roques.
XVIIe siècle
Agrandissement et remaniement
Agrandissement et remaniement XVIIe siècle (≈ 1750)
Adjonction d'une tourelle et d'une logette.
1830
Plan cadastral
Plan cadastral 1830 (≈ 1830)
Le manoir est représenté avec sa tour et deux dépendances.
XVIIIe siècle
Remaniements
Remaniements XVIIIe siècle (≈ 1850)
Ouvertures en arc segmentaire ajoutées.
1982
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1982 (≈ 1982)
Le château est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures ; la cheminée au sous-sol (cad. F 12) : inscription par arrêté du 6 décembre 1982
Personnages clés
Jean de la Boissière
Seigneur de la Roque et de la Bastide mentionné dans un acte notarié.
J. de Lart
A rendu hommage pour la maison de la Roque en 1696.
Étienne Dangeros
Chevalier de Castelgailhard attesté au lieu de Roques en 1734.
Origine et histoire du Château Les Roques
Le manoir est bâti sur un promontoire dominant la plaine du Lot. La partie ouest présente un plan carré auquel s'accole, à l'est, un bâtiment peut‑être plus récent et remanié. L'édifice conserve de nombreux éléments anciens, notamment des fenêtres à meneaux, une logette à fronton triangulaire et une échauguette sur la façade ouest. La construction du repaire de Roques est datable de la fin du XVe siècle d'après les croisées et demi‑croisées conservées. Il aurait peut‑être été édifié pour la famille de la Boissière ; Jean de la Boissière, seigneur de la Roque et de la Bastide, est mentionné dans un acte notarié daté entre 1517 et 1526. Au XVIIe siècle, le manoir a été agrandi et remanié avec l'adjonction d'une tourelle et d'une logette, interventions qui pourraient être liées à la famille Delard, un certain J. de Lart ayant rendu hommage pour la maison de la Roque vers 1696. Des ouvertures en arc segmentaire témoignent de remaniements au XVIIIe siècle, vraisemblablement pour la famille Dangeros ; en 1734 Etienne Dangeros, qualifié de chevalier de Castelgailhard, est attesté au lieu de Roques dans la juridiction de Penne. Le "tènement du château de Roques" figure sur le plan terrier des paroisses de Laval et Trentels de la fin de l'Ancien Régime, comprenant le manoir avec sa tour et deux dépendances, disposition reprise sur le plan cadastral de 1830. L'ensemble a fait l'objet de travaux de restauration et a été partiellement inscrit au titre des monuments historiques en 1982.