Château Saint-Clair de Derval en Loire-Atlantique

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château Saint-Clair de Derval

  • D44
  • 44590 Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
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Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
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Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Château Saint-Clair de Derval
Crédit photo : Pymouss44 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Le sol de la parcelle et l'ensemble des vestiges, en totalité, appartenant au château, à savoir les parties bâties et non bâties telles que délimitées par un trait rouge sur le plan annexé à l'arrêté et figurant au cadastre section ZK sur les parcelles N°67, 68 et 69 : inscription par arrêté du 4 novembre 2021

Origine et histoire du Château Saint-Clair

Le château de Derval, aujourd'hui désigné sous le nom de tour Saint-Clair, est un ancien château fort en ruines dont les vestiges dominent le lieu-dit le Bas Château, dans les bois, à 2,5 kilomètres au nord-nord-est du bourg de Derval, en Loire-Atlantique (Pays de la Loire). En 1373, le château, tenu par le chevalier anglais Robert Knolles, fut assiégé par Bertrand du Guesclin ; Knolles l'avait reçu du duc de Bretagne Jean de Montfort et le conserva jusqu'en 1380. Au XVe siècle, la seigneurie appartenait à la famille de Derval, notamment à Jean de Malestroit et à son épouse Hélène de Laval. Le château fut détruit à la fin du XVIe siècle à la suite des Guerres de la Ligue.
Les vestiges sont peu visibles, le site ayant servi de carrière de pierres jusque dans le courant du XXe siècle ; la principale élévation conservée est la tour maîtresse dite tour Saint-Clair, haute de 24 mètres mais effondrée sur la moitié de son diamètre. La haute-cour est précédée d'une basse-cour quadrangulaire et l'ensemble est entouré d'une succession de douves, encore partiellement en eau, ainsi que d'ouvrages terrassés matérialisant plusieurs enceintes successives. La plus ancienne représentation connue du château est une miniature de la fin du XVe siècle réalisée par Pierre Le Baud pour Les Chroniques et histoires des Bretons ; cette miniature illustre le siège de 1373, rapporté par Jean Froissart, qui constitue la première mention du site dans les sources historiques. Dans son Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Ogée décrit le château comme situé à une demi-lieue au nord du bourg, flanqué de neuf tours, entouré de fossés et d'un étang à eau courante retenue par de petites écluses, et protégé par deux murs successifs, le second formé par des bâtiments qu'il fallait traverser pour atteindre l'entrée principale.
La tour Saint-Clair a fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 16 juillet 1925 ; en novembre 2021, la protection a été étendue à l'ensemble du site, parties bâties et non bâties, afin de préserver l'espace environnant, les douves et les vestiges enfouis. Des travaux et études archéologiques récentes, notamment l'article de Malo Lemée publié en 2019, présentent un état des connaissances et apportent des éléments nouveaux pour l'étude du site castral.

Liens externes