Château à Saint-Eustache-la-Forêt en Seine-Maritime

Château

  • 76210 Saint-Eustache-la-Forêt
Crédit photo : Flemfal - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

3e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. A 306) : inscription par arrêté du 21 mars 1963

Origine et histoire

Le château de Saint‑Eustache, situé sur la commune de Saint‑Eustache‑la‑Forêt (Seine‑Maritime, Normandie), est une demeure du troisième quart du XVIIIe siècle dont les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 21 mars 1963. Il se dresse au fond d'une allée perspective bordée de buis et d'ifs taillés, à proximité de la grand‑route. Les origines du domaine remontent à des donations de 1195, lorsque deux cents acres furent attribués aux religieux de la Valasse. Au cours du Moyen Âge, il appartient à Renaud de Dammartin ; aux XVe et XVIe siècles il passe successivement à Robin de la Croix, héritier du prêtre Jean le Forestier, puis à Cardin Barbey, qui maintient le domaine dans sa famille jusqu'à la Révocation de l'édit de Nantes. En 1691 la seigneurie est acquise par François Eustache. Le logis actuel est construit dans le troisième quart du XVIIIe siècle, vraisemblablement pour François Antoine Eustache, petit‑fils de l'acquéreur de 1691. L'acte de vente de 1822 à Charles Isambart Busquet de Caumont mentionne un manoir antérieur, dont subsisterait le soubassement. Après être passée entre plusieurs propriétaires, la propriété est acquise par Marcel Herrmani, qui en entreprend la restauration. Au début des années 1920, le compositeur André Caplet, locataire de la famille Berquier, y compose la Messe des Petits Chanteurs de Saint‑Eustache. La construction présente une élévation ordonnancée de facture classique : un plan rectangulaire en brique rouge, deux étages et un comble à la Mansart couvert en ardoise. Pour approfondir, on peut consulter les ouvrages de référence cités, notamment Philippe Seydoux et le collectif Le Patrimoine des Communes de la Seine‑Maritime, ainsi que des ressources en ligne comme la base Mérimée et Wikimedia Commons.

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