Châteaux de Limoëlan à Sévignac en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Châteaux de Limoëlan

  • D39
  • 22250 Sévignac
Châteaux de Limoëlan
Châteaux de Limoëlan
Châteaux de Limoëlan
Châteaux de Limoëlan
Châteaux de Limoëlan
Crédit photo : Crepi22 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Ensemble constitué par le vieux château et ses douves, le colombier, le château 18s avec la chapelle, le pavillon des Archives, les communs, la terrasse et le jardin (cad. E 264 à 266, 269 à 273, 695) : inscription par arrêté du 18 mars 1991

Origine et histoire des Châteaux de Limoëlan

Les châteaux de Limoëlan sont situés à Sévignac, dans les Côtes-d'Armor, et forment un domaine composé de deux bâtiments distincts. Le premier château, relevant de la seigneurie dite de Beaumanoir Beaumont — terre noble possédant le droit de haute justice — a appartenu successivement aux familles Rousselot (XIVe siècle), de Dinan (XIVe–XVe siècles), de la Chapelle de Beuvres (XVIe siècle), de Guémadeuc (XVIe siècle), de Beaumanoir (XVIe siècle), d'Espinay (XVIIe siècle) et de Lorraine (1689). De cet ancien château, entouré de douves, ne subsiste aujourd'hui qu'une partie utilisée comme bâtiment agricole. Le second château fut construit en 1779 à 150 mètres du précédent, après l'acquisition du domaine en 1758 par Michel Julien Alain Picot de Clorivière, qui prit alors le nom de Michel Picot de Limoëlan. Ce dernier fut impliqué dans la conspiration du marquis de la Rouerie, arrêté à la Fosse-Hingant et guillotiné à Paris le 18 juin 1793. Son fils, Joseph Picot, dit le Chevalier Le Limoëlan, est connu pour sa participation à l'affaire dite de la machine infernale, attentat dirigé contre Bonaparte le soir de Noël 1800. Après la Révolution, le domaine appartint successivement aux familles Picot de Limoëlan, Bonjour de Limoëlan et de Chappedelaine. Le vieux château et ses douves, le colombier, le château du XVIIIe siècle avec la chapelle, le pavillon des archives, les communs, la terrasse et le jardin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 18 mars 1991.

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