Couvent de Feldbach dans le Haut-Rhin

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent de Feldbach

  • Rue de l'Église
  • 68640 Feldbach
Couvent de Feldbach
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Crédit photo : MGaetan89 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 6 décembre 1898

Origine et histoire du Couvent de Feldbach

Le couvent de Feldbach se situe rue de l'Église à Feldbach, dans le Haut-Rhin. Selon une charte de 1145, le comte Frédéric Ier de Ferrette y fonda un prieuré de moniales bénédictines placé sous l'obédience de l'abbaye de Cluny. Cluny y déléguait un prieur chargé d'administrer les sacrements, de s'occuper de la paroisse et de gérer les biens; le logis du prieur, conservé, se trouvait au sud de l'église hors de l'enceinte, tandis que le cloître et les bâtiments conventuels se trouvaient au nord et n'ont pas survécu. Le prieuré était dédié à saint Jacques, la paroisse primitive avait pour patron saint Laurent, et l'église servait aussi de nécropole pour la famille de Ferrette. Un texte de 1168 atteste que les prieurs furent autorisés à baptiser et à ensevelir les habitants du territoire local, et un pèlerinage dédié à la Vierge des douleurs se développa dans la partie paroissiale à partir du XVe siècle. Les moniales abandonnèrent le couvent au cours de la première moitié du XVIe siècle, pendant la guerre des Paysans; un prieur resta sur place pour gérer les biens et la paroisse, et le prieuré fut reconstruit ensuite. Les biens et bâtiments passèrent successivement à l'abbaye de Lucelle (1618), aux jésuites d'Ensisheim (1636) puis au Collège royal de Colmar (1773); en 1790 l'église devint propriété de la commune et prit le statut d'église paroissiale. L'édifice actuel est homogène et correspond à l'église primitive construite vers la fin du deuxième quart du XIIe siècle. Il se compose du chœur liturgique, de l'ancien chœur des moniales aménagé dans le vaisseau central et fermé vers les bas-côtés par un mur plein long de 10,50 mètres, et de la nef des laïcs, autrefois séparée du reste de l'église par un mur transversal dont les fondations subsistent et auquel était adossé l'autel de saint Laurent. Des inondations ont provoqué le relèvement du sol intérieur en 1721 puis en 1834; au XVIIIe siècle l'absidiole nord fut détruite, des fenêtres furent agrandies et trois arcades furent créées dans le mur sud de l'ancien chœur des moniales. L'absidiole sud fut démolie entre 1840 et 1870. En 1862 l'architecte Risler Tournier remplaça l'ancien campanile par un autre sur la façade; entre 1887 et 1889 Charles Winkler dirigea une restauration qui fit notamment démolir et reconstruire l'abside du chœur, percer trois arcades dans le mur nord du chœur des moniales et refaire le pignon. En 1910 Heinrich Joerg ajouta un clocher latéral d'après le projet de Winkler. La restauration menée de 1966 à 1977 a cherché à restituer l'aspect primitif de l'église : le sol a été abaissé d'1,10 mètre pour retrouver son niveau d'origine, les bases des colonnes ont été dégagées, les fenêtres trop grandes réduites, les arcades des murs nord et sud du chœur des moniales refermées et l'absidiole sud rétablie. Le décor sculpté des chapiteaux, impostes et frise ne relève pas du roman alsacien typique mais présente des influences bourguignonnes ou francomtoises. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1898.

Liens externes