Couvent de la Visitation d'Issoudun dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent de la Visitation d'Issoudun

  • 45 Place de la Chaume
  • 36100 Issoudun
Propriété d'une association

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1700
1800
1900
2000
1069
Fondation de la chapelle
1154
Construction d'un pilier
XVIIe siècle
Transformation en couvent
1789
Destruction de la chapelle
Fin du XVIIe siècle
Fermeture du U
Début du XVIIIe siècle
Destruction du clocheton
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Couvent : inscription par arrêté du 5 octobre 1948

Origine et histoire du Couvent de la Visitation

La première vocation du site fut une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine, fondée en 1069 le long de la route de Bourges. Un pilier d'un des bâtiments porte la date de 1154 et l'un de ces édifices conserve exactement les dimensions de cette chapelle. Les fondations remontent au XIe ou au XIIe siècle et la charpente semble dater de la même époque. La chapelle s'élevait sur une crypte qui fut ensuite surbaissée ; cette crypte servit à loger les lépreux. Un couloir souterrain reliait la léproserie aux bâtiments d'administration, composés alors de trois corps de bâtiment en U qui subsistent. Le corps central était couronné d'un clocheton, détruit au début du XVIIIe siècle, et l'entrée de l'ensemble se fait par un portail donnant sur la chaume dite La Chaume Saint-Lazare ; une petite tour de guet subsiste dans le mur d'enceinte. En 1656 la léproserie fut fermée puis vendue aux religieuses de la Visitation d'Issoudun, qui entreprirent des travaux dès leur installation. Vers la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle elles firent édifier un quatrième corps de bâtiment pour fermer le U et firent refaire la chapelle de la léproserie. La chapelle fut détruite à la Révolution ; n’en subsistent que les soubassements visibles dans la cour d’arrivée. En 1948 les cellules du couvent des Visitandines étaient encore conservées dans leur état ancien, avec des peintures dont les couleurs étaient signalées en très bon état. L’ensemble se compose de quatre corps de bâtiments du XVIIIe siècle, disposés autour d’une cour centrale limitée sur ses quatre faces par une galerie de cloître.

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