Couvent des Carmélites de Pamiers dans l'Ariège

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent des Carmélites de Pamiers

  • 7-11 Rue Serpente
  • 09100 Pamiers
Couvent des Carmélites de Pamiers
Couvent des Carmélites de Pamiers
Couvent des Carmélites de Pamiers
Couvent des Carmélites de Pamiers
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Couvent des Carmélites de Pamiers
Couvent des Carmélites de Pamiers
Couvent des Carmélites de Pamiers
Crédit photo : Carlos Pino Andújar - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le couvent en totalité, y compris l'ensemble des terrains d'assiette avec sa chapelle contenant les objets immeubles par destination ayant fait l'objet d'un classement au tire des objets mobiliers le 7 janvier 2000 (cad. K 1150, 1151, 1157 à 1163) : inscription par arrêté du 14 août 2009

Origine et histoire du Couvent des Carmélites

Le couvent des Carmélites de Pamiers, situé en ville dans l'Ariège (Occitanie), intègre des vestiges plus anciens, notamment des maisons médiévales et la tour dite de la Mirande ou tour de l'Évêque, datée du XIIIe siècle. À l'appel de l'évêque de Pamiers, le monastère a été fondé le 29 juin 1648 par la Mère de la Sainte-Trinité. L'installation débuta modestement dans une maison place du Mercadal, dédiée au Sauveur-Jésus et placée sous la protection de saint Joseph, puis s'organisa autour de trois petites maisons, deux offertes par l'évêque et une achetée à l'archidiacre de Mascaron, où une chapelle provisoire fut aménagée. L'enclos s'étendit rapidement grâce à des dons, des achats et des échanges avec les consuls, qui aboutirent notamment à l'ouverture de la rue du Collège le long de l'est de la propriété. En 1672 l'évêque et le chapitre cathédral donnèrent aux religieuses la tour de l'Évêque et le patu qui en dépendait. À partir de 1685 furent édifiés les bâtiments claustraux, intégrant des maisons antérieures, pour un montant de 40 458 livres ; ils comprenaient trente cellules, des salles communes et un cloître où l'on inhuma les religieuses dès 1692. Les religieuses achetèrent les terrains nécessaires à la chapelle à partir de 1688 ; les travaux débutèrent en 1704 grâce à un don de Mgr de Verthamon, s'interrompirent faute de moyens et ne furent repris que vers 1750. La chapelle, dédiée à la Transfiguration, fut achevée en 1762 et son maître-autel fut consacré le 19 avril 1762 par Jacques de Cérisy, évêque de Lombez. Le retable du maître-autel, offert par Louis de Fraxine et peint par Jean-Baptiste Despax d'après Raphaël, représente la Transfiguration ; Despax a également peint, à gauche, l'Apparition du Christ à saint Jean de la Croix et, à droite, la Transverbération de sainte Thérèse d'Avila ; le retable, couronné d'une Vierge tenant le Christ, coûta 7 500 livres. Architecturally, le couvent présente un plan irrégulier ; les bâtiments claustraux s'organisent autour d'un cloître classique, avec éléments porteurs en brique apparente, et la chapelle, au nord, est séparée du cloître par une cour et des bâtiments annexes. La chapelle adopte une ordonnance très classique à nef unique, cantonnée de chapelles peu profondes entre les contreforts, et l'aménagement intérieur a été pensé comme une ascension mystique, l'autel se trouvant en hauteur, accessible par un escalier de marbre, au niveau des cellules. Le décret de 1790 ayant supprimé les ordres religieux conduisit à la sécularisation et à la confiscation du couvent ; en 1792 les bâtiments furent utilisés comme prison d'État et la chapelle comme dépôt d'objets saisis. Le domaine passa dans le domaine national puis fut vendu en 1796 à Marie Remaury ; des cessions et locations eurent lieu, mais en 1805 des parties furent rachetées par deux anciennes religieuses, Ursule Fraisse et Jeanne Bonhoure, permettant le retour des Carmélites ; leurs testaments ont ensuite légué le monastère aux religieuses qui l'occupaient. Au XIXe siècle deux ailes supplémentaires furent ajoutées aux bâtiments du XVIIe siècle en respectant les mêmes façades. Incapables d'assurer l'entretien, les cinq dernières religieuses quittèrent le couvent le 18 novembre 2008 pour Luçon et la mairie de Pamiers acquit l ensemble en 2016. L'ensemble du monastère a été inscrit au titre des monuments historiques le 14 août 2009.

Liens externes