Fondation du couvent 1260 (≈ 1260)
Date présumée de la fondation du couvent des Cordeliers.
1er quart XIVe siècle
Reconstruction après incendie
Reconstruction après incendie 1er quart XIVe siècle (≈ 1425)
Le couvent est reconstruit après un incendie.
XIVe et XVe siècles
Style gothique flamboyant
Style gothique flamboyant XIVe et XVe siècles (≈ 1550)
Période de construction dans le style gothique flamboyant.
XIXe siècle
Mutilation du couvent
Mutilation du couvent XIXe siècle (≈ 1865)
Le couvent subit des mutilations au XIXe siècle.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades, toitures et charpentes des bâtiments est et sud de l'ancien couvent, y compris le porche, à l'exclusion des constructions adventices, ainsi que les dalles tumulaires (cad. XE 140, 141, 352, 483) : inscription par arrêté du 6 juin 1994
Personnages clés
Saint Bonaventure
Auteur de la règle suivie par les Cordeliers.
Léopold Delisle
Signale la possession d'une copie du psautier d'Ingeburge par les moines.
Louis-Étienne Charpillon
Auteur d'un dictionnaire historique mentionnant le couvent.
Origine et histoire du Couvent des Cordeliers
L'ancien couvent des Cordeliers à Évreux est le dernier vestige de l'architecture franciscaine médiévale en Normandie. Il se situe rue Anatole-Guindey, dans le département de l'Eure. Les Cordeliers forment une branche des franciscains vivant selon une règle réécrite au XIVe siècle d'après saint Bonaventure ; ils pratiquent un apostolat plus actif et moins austère que les Capucins. Selon certaines sources, le couvent aurait été fondé en 1260, d'autres le situent entre 1358 et 1370. Il aurait été reconstruit au début du XIVe siècle après un incendie. Divisé à la Révolution, il fut vendu comme bien national et mutilé au XIXe siècle. Outre sa fonction de lieu de recueillement, le couvent a servi d'hôpital de bienfaisance pour les indigents et a vu, à la fin de l'Ancien Régime, l'émergence de vies associatives organisées en corporations. Sur le plan architectural, l'édifice relève du gothique flamboyant des XIVe et XVe siècles. Léopold Delisle signale que les moines possédaient une copie du psautier d'Ingeburge. Parmi les sources et notices consacrées au site figurent l'ouvrage de Louis-Étienne Charpillon (Dictionnaire historique, géographique, statistique de toutes les communes de l'Eure, 1879) et des notices en ligne comme celles de Mérimée et du musée du patrimoine.