Couvent des Cordeliers de Valréas dans le Vaucluse

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Propriété privée

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire du Couvent des Cordeliers

L'ancien couvent des Cordeliers, à Valréas (Vaucluse), est un établissement franciscain implanté en ville depuis le XIIIe siècle. Après la destruction de leur premier établissement hors les murs, une bulle de Clément VII autorise en 1391 la construction d'un nouveau couvent intra-muros; les travaux ont lieu principalement en 1394 et 1395 et le couvent est achevé en 1395, l'église restant partiellement construite. En 1397, deux maçons sont chargés de récupérer la structure en pierre d'une chapelle de l'ancien couvent ainsi que le clocher qui l'accompagnait pour les reporter dans la nouvelle église; certaines pierres ont été transférées en 1399. Le premier cloître est détruit pendant les guerres de Religion; un second cloître est mentionné en 1603 et le cloître actuel a été remonté au XVIIIe siècle. Il subsistent les galeries ouest, sud et est du cloître; la galerie nord a été démolie après la Révolution. Le clocher, provenant lui aussi du premier établissement, a été surélevé à plusieurs reprises, notamment en 1459 puis en 1763, et possède un double cadran solaire. L'église, visible surtout par sa façade ouest, compte six travées couvertes par un plafond à arcs diaphragmes; le chœur et certaines chapelles présentent des voûtes à ogives. Deux chapelles latérales existaient dès le XIVe siècle; des chapelles latérales ont été édifiées au nord de l'église aux XVIe-XVIIe siècles, la quatrième chapelle gauche datant de 1680 et les autres datant du XVe siècle. La première chapelle latérale, initialement propriété de la confrérie des pénitents noirs, est cédée au couvent en 1596 puis reliée à l'église. Après la Révolution et la vente des biens, le couvent et l'église sont partagés entre quatre acquéreurs en 1808. Transformé en salle multi‑culturelle, l'édifice accueille depuis 1979 le Théâtre du Rond‑Point et la compagnie Albert Simmond, qui y présentent environ une trentaine de spectacles par an. Le site fait l'objet de protections au titre des monuments historiques, avec une première inscription le 5 décembre 1984 et un complément le 9 novembre 2006.

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