Fondation initiale Ve siècle (≈ 550)
Création du premier couvent par des moines cassianites.
1295
Construction du couvent
Construction du couvent 1295 (≈ 1295)
Édification du couvent des Dominicains à la demande de Charles II d'Anjou.
1532
Achèvement de la basilique
Achèvement de la basilique 1532 (≈ 1532)
Fin de la construction de la basilique Sainte-Marie-Madeleine.
1959
Changement de vocation
Changement de vocation 1959 (≈ 1959)
Le couvent cesse d'être administré par les Dominicains et accueille des activités culturelles et hôtelières.
3 juillet 1969
Classement historique
Classement historique 3 juillet 1969 (≈ 1969)
Le couvent est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'ensemble des bâtiments conventuels, y compris le cloître et son aire (cad. AN 66) : classement par arrêté du 3 juillet 1969
Personnages clés
Charles II d'Anjou
Commanditaire de la construction du couvent et de la basilique pour abriter les reliques de sainte Marie-Madeleine.
Origine et histoire du Couvent des Dominicains
Le couvent royal de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, anciennement dénommé couvent des Dominicains, est un ensemble de bâtiments situé dans le quartier historique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var). Ce site n'est pas le premier lieu de prière de la commune : un premier couvent fut fondé au Ve siècle par des moines cassianites venus de Marseille, puis repris par des Bénédictins. Vers 1295, à l'occasion de l'invention des reliques de sainte Marie-Madeleine, il fut décidé, à la demande de Charles II d'Anjou, d'ériger une basilique pour les abriter et d'édifier un nouveau couvent administré par les Dominicains. Le couvent resta sous leur administration jusqu'en 1959, à l'exception de la période révolutionnaire où le bâtiment servit de prison. La basilique Sainte-Marie-Madeleine, édifice gothique de Provence situé à côté du cloître, a été achevée en 1532. Depuis 1959, l'ensemble accueille des activités culturelles, touristiques et hôtelières ; l'établissement hôtelier comprend 67 chambres et abrite également l'office de tourisme de la commune. Le couvent est classé au titre des monuments historiques depuis le 3 juillet 1969. Sur le plan architectural, l'ensemble suit le plan classique des couvents : quatre bâtiments reliés entourent un cloître de forme carrée. La basilique voisine conserve une relique attribuée à Marie-Madeleine — son crâne ou son chef — et le lieu constitue une étape de pèlerinage. Des ressources documentaires et des notices en ligne complètent la documentation disponible sur ce monument.
Devenir actuel
Espace culturel, hôtelier (de 67 chambres) et touristique depuis 1959.