Couvent des Grands Minimes du Plessis-lès-Tours à La Riche en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent des Grands Minimes du Plessis-lès-Tours

  • Levée du Cher
  • 37520 La Riche
Couvent des Grands Minimes du Plessis-lès-Tours
Couvent des Grands Minimes du Plessis-lès-Tours
Crédit photo : https://icalabresi.it/cultura/san-francesco-di-pao - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public régional

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle, 2e moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

"La chapelle néo-gothique édifiée au-dessus du tombeau de Saint-François de Paule ; le bâtiment conventuel du XVIIe siècle ; la tour octogonale en pierre, du XVIIe siècle, située au bord de la voie communale dite " levée du Cher " ; les sols de l'emprise du couvent à l'intérieur de son mur d'enceinte, y compris ce mur (cad. AS 85, 86, 141, 240, lieudit Saint-François) : inscription par arrêté du 30 mai 2007"

Origine et histoire du Couvent des Grands Minimes

L'ancien couvent des Grands Minimes du Plessis-lès-Tours, situé à La Riche (Indre-et-Loire), est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2007. Fondé en 1489 par Saint François de Paule, appelé en France par Louis XI qui espérait que ses prières le sauveraient, le couvent s'établit avec l'aide de Louis XI et de son fils Charles VIII sur les terres de leur résidence au Plessis. Charles VIII prit en charge les travaux de construction de l'ensemble conventuel. L'établissement comprenait une église avec cloître, un réfectoire surmonté de quatorze cellules, un oratoire communiquant avec l'église, un bâtiment de chapitre et sa sacristie, des cuisines et celliers, deux prisons pour les moines, une chapelle et le dortoir isolé de Saint François. L'église fut agrandie au XVIe siècle. Le couvent connut son apogée au XVIIe siècle : l'église et les bâtiments furent alors agrandis et décorés, et c'est probablement à cette époque que fut construit le bâtiment des servitudes, seul élément subsistant. À la Révolution, le couvent fut vendu comme bien national ; l'église fut détruite et ses matériaux vendus, et le bâtiment des religieux, en ruine, fut démoli avant la fin du XIXe siècle. En 1877, une chapelle néo-gothique, dressée d'après les plans de Charles et Gustave Guérin, fut édifiée sur l'emplacement de la fosse où le corps du saint avait été déposé avant d'être brûlé par les Huguenots en 1662 ; la chapelle resta inachevée et seuls le chœur et le chevet furent construits. Saint François de Paule est décédé au couvent du Plessis-lès-Tours, qui abrita longtemps son tombeau.

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