Couvent des Minimes d'Ornans dans le Doubs

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent des Minimes d'Ornans

  • 7 Rue Edouard-Bastide
  • 25290 Ornans
Couvent des Minimes dOrnans
Couvent des Minimes dOrnans
Couvent des Minimes dOrnans
Couvent des Minimes dOrnans
Couvent des Minimes dOrnans
Couvent des Minimes dOrnans
Couvent des Minimes dOrnans
Crédit photo : JGS25 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XVIIe siècle, 2e quart XVIIIe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

La chapelle en totalité ; les galeries du cloître et l'escalier situé au Nord-Est du cloître (cad. AI 29, 52) : inscription par arrêté du 2 mars 1981

Origine et histoire du Couvent des Minimes

Le couvent des Minimes, puis de la Visitation, est un ancien ensemble conventuel situé à Ornans (Doubs) dont plusieurs bâtiments sont protégés au titre des monuments historiques. Il a été fondé en 1606, quand les Minimes s'installent à l'initiative de Laurence-Françoise Orsans, veuve de Jean de Grospain, seigneur de Belmont et de Bremondans, et la construction de la chapelle commence immédiatement; celle-ci est agrandie en 1611. L'ensemble est remanié au XVIIIe siècle, avec les dates 1740 et 1741 apposées respectivement au-dessus de la porte du parloir et de la porte donnant sur la galerie du premier étage. Vendu comme bien national pendant la Révolution, le couvent est racheté en 1839 par l'abbé Girod qui y installe une maison d'éducation confiée aux Visitandines; des travaux sont entrepris en 1854 et, dans la seconde moitié du XIXe siècle, deux chapelles sont édifiées dans le jardin, dont celle adossée au mur nord, datée de 1870. De la chapelle primitive subsistent le portail et la tour-clocher; l'aile parallèle à la rue Édouard-Bastide est surélevée d'un étage pour accueillir les pensionnaires. Les galeries du cloître sont fermées en 1936. Le couvent ferme en 1979 et est acquis par la mairie pour y installer la gendarmerie, des services administratifs et le musée du Costume et des Traditions comtoises. Sur une superficie de deux hectares, il comprend plusieurs chapelles, un cloître, des bâtiments conventuels et annexes, le tout ceint d'un mur de clôture. La chapelle orientale repose sur les vestiges de la chapelle primitive dont le portail et la tour-clocher constituent les éléments survivants. Le cloître, de plan carré, est voûté d'arêtes. La chapelle, les galeries du cloître et l'escalier situé au nord‑est du cloître ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1981.

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