Couvent des Ursulines de Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent des Ursulines de Clermont-Ferrand

  • 10 Rue du Bon-Pasteur
  • 63000 Clermont-Ferrand
Couvent des Ursulines de Clermont-Ferrand
Couvent des Ursulines de Clermont-Ferrand
Crédit photo : Rilba - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1616
Fondation du couvent
1623
Plan initial du couvent
1656
Peintures de la chapelle
1700-1704
Agrandissement et restauration
Fin du XVIIIe siècle
Vente comme bien national
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Plafond peint de la chapelle (cad. HY 213) : classement par arrêté du 17 mai 1982 ; Petit cloître avec les peintures de la voûte, les quatre galeries du cloître et l'escalier à rampe droite avec ses balustres (cad. HY 213) : inscription par arrêté du 17 mai 1982 ; Le couvent des Ursulines et du Bon Pasteur en totalité à l'exception des parties classées, dont la galerie du petit cloître avec les peintures de la voûte, le grand cloître et l'escalier à rampe droite avec ses balustres, les cours et le jardin avec leurs terrasses, emmarchements, fontaines et murs de clôture, sis 8-10 rue du Bon Pasteur(cad .HY 213) : inscription par arrêté du 3 juin 2020

Personnages clés

Père Récollet Religieux ayant établi le plan initial du couvent en 1623.
Jareton Architecte responsable de l'agrandissement et de la restauration des bâtiments entre 1700 et 1704.

Origine et histoire du Couvent des Ursulines

La fondation du couvent des Ursulines est fixée à 1616. En 1623, le père Récollet établit un plan pour la construction d’un couvent comprenant dortoir, réfectoire, cuisine, lessivière, église et cloître. L'escalier et le cloître remontent à cette première campagne de construction. Les peintures sur bois du plafond de la chapelle sont datées de 1656. Entre 1700 et 1704, l'architecte Jareton procède à l'agrandissement et à la restauration des bâtiments. À la Révolution, le couvent est vendu comme bien national. Le plafond qui surmonte la nef rectangulaire est un caisson composé de six cents panneaux rectangulaires, chacun peint sur bois le plus souvent de motifs floraux — bouquets, guirlandes, rosaces — certains panneaux représentant des paysages. Dans le petit cloître, formé d'une rangée d'arcades ouvrant sur les jardins, la voûte de la première travée conserve des traces de peintures représentant des anges évoluant sur un fond de nuages. Sur la face intérieure des piles, à chaque séparation de travée, ont été retrouvées des inscriptions encadrées de feuillages et de fleurs, surmontées d'une fleur de lys.

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