Couvent des Ursulines de Dinan en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent des Ursulines de Dinan

  • 19 Rue de la boulangerie
  • 22100 Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Couvent des Ursulines de Dinan
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété publique

Période

2e quart XVIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle (cad. AK 316) : inscription par arrêté du 7 juillet 1987

Origine et histoire du Couvent des Ursulines

L'ancien couvent des Ursulines de Dinan se situe au nord de l'église Saint-Malo, au carrefour de la rue de la Boulangerie et de la rue Saint-Charles. Sa chapelle est inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1987. En 1615, l'évêque de Saint-Malo, Guillaume LeGouverneur, autorise l'établissement des Ursulines à Dinan. Trois religieuses de Saint-Malo s'installent en 1618 dans une maison proche de la chapelle Saint-Nicolas, la première pierre du couvent étant posée en 1620 par le même évêque. Le couvent se développe en quadrilatère, avec trois ailes au nord, à l'ouest et au sud ; le côté oriental est fermé par un mur qui constitue le cloître. Un vaste jardin au nord s'étend jusqu'aux remparts entre la rue de la Croix et la rue de la Sagesse ; deux autres jardins bordent la rue de la Croix à l'est et le sud du couvent. La chapelle, construite en 1638 par le maître d'œuvre Poussin, longe le mur oriental et s'ouvre rue de la Boulangerie, étant séparée du couvent par le mur oriental du cloître. À l'ouest, le bâtiment du pensionnat accueille les jeunes filles pauvres dont l'éducation était assurée par les sœurs. En 1792, les trente-quatre Ursulines sont expulsées et la chapelle sert pendant quelques années aux réunions et assemblées révolutionnaires. Les bâtiments sont vendus comme biens nationaux en 1798 (25 prairial an VI) ; M. Toussaint-Dutertre les acquiert et installe en 1802 une manufacture de tissage de toiles à voiles. La manufacture occupe les trois ailes : le chanvre et le lin sont livrés dans le bâtiment nord où l'on tisse les fils, qui sont blanchis dans l'aile ouest et séchés dans la cour sud de l'ancien cloître. Les métiers à tisser, probablement plus d'une centaine, occupent une partie de l'aile ouest et la majeure partie de l'aile sud, et une machine à vapeur est installée dans la cour de l'ancien pensionnat à l'ouest. La chapelle abrite alors les bureaux de la manufacture. Après la faillite de la manufacture en 1862, les bâtiments sont vendus séparément et la percée de la rue Saint-Charles fragmente l'ancien cloître en deux ensembles nord et sud, détruisant une partie de l'aile occidentale. La situation reste globalement inchangée jusqu'en 1955, période à laquelle les bâtiments nord sont démolis pour permettre la construction de la résidence Saint-Charles, achevée en 1965 sous la direction de l'architecte Louis Arretche. Il ne subsiste du couvent que la chapelle, l'aile sud et une portion de l'aile ouest ; ces deux derniers éléments sont réhabilités et transformés en logements sociaux en 1990, formant la résidence des Ursulines. La galerie documente plusieurs vues : perspectives depuis la rue de la Boulangerie et la rue Saint-Charles, plans latéraux et de façade de l'ancienne chapelle, vues générales de la chapelle et de la résidence, ainsi que des images de l'ancien couvent réhabilité. Les ressources associées comprennent notamment la base Mérimée, Wikimedia Commons, la liste des monuments historiques de Dinan et des portails consacrés à l'architecture chrétienne et aux monuments historiques français.

Liens externes