Couvent des Ursulines de Montpellier dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent des Ursulines de Montpellier

  • Rue Sainte-Ursule
  • 34000 Montpellier
Couvent des Ursulines de Montpellier
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Couvent des Ursulines de Montpellier
Crédit photo : Joan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle, 1er quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Ensemble des façades et des toitures (cad. HP 127) : inscription par arrêté du 11 juin 1991

Origine et histoire du Couvent des Ursulines

Le couvent des Ursulines, implanté rue Sainte-Ursule à Montpellier, est un édifice du XVIIe siècle transformé au XIXe siècle en établissement pénitentiaire ; il est inscrit aux monuments historiques et abrite aujourd’hui le siège du Centre chorégraphique national de Montpellier. Le site occupe l’emplacement d’un ancien monastère fondé par les religieuses de Sainte-Catherine et Saint-Gilles en 1357. En 1641, six ursulines venues de Pézenas s’installent et achètent à la même date le terrain aux visitandines. Les travaux démarrent vers 1647, se poursuivent par acquisitions d’immeubles entre 1647 et 1653, puis sont interrompus en 1652. La construction reprend en 1660 selon des projets fournis par Jean Bonnassier, auquel on attribue le parti général de l’édifice, et se poursuit jusqu’en 1682 ; les ailes nord et ouest ainsi qu’une partie de l’élévation de l’aile sud datent de cette période. Entre 1785 et 1789, l’ingénieur Louis Roussel entreprend la reconstruction et la décoration en marbre de la chapelle et fait remodeler l’aile sud pour en faire une infirmerie. L’édifice est vendu comme bien national en 1792. Selon les sources, l’ingénieur Louis ou Jacques Roussel fait ensuite édifier, entre 1805 et 1834 (voire 1844 selon d’autres mentions), la maison centrale de détention comprenant une rotonde abritant des cellules collectives desservies par des latrines extérieures en tourelles saillantes ; le plan de cette rotonde semble dériver des projets de prisons circulaires des dernières décennies du XVIIIe siècle. À l’ouest, une construction en hémicycle est ajoutée pour le quartier des hommes, tandis que l’ancien couvent est affecté aux détenues. Utilisé successivement comme prison pendant la Révolution, caserne, puis prison pour femmes de 1825 à 1934, le site sert également de prison militaire pendant l’Occupation, la Gestapo y occupant notamment des locaux pour interrogatoires et rétentions. Après la guerre, il reprend une fonction de caserne, dite caserne Grossetti, abritant un bureau d’information de l’armée de l’air jusqu’en 1986. La commune de Montpellier engage l’acquisition du site à la fin des années 1980 : la ville annonce son intention en 1980, l’armée quitte les lieux en 1986 et la municipalité occupe le bâtiment par convention, l’acte définitif d’achat étant signé deux ans plus tard. Menacé de démolition, l’ensemble est finalement conservé et l’ensemble des façades et toitures donnant sur le boulevard Louis-Blanc, la rue de l’Université, la rue des Écoles-Laïques et la rue Sainte-Ursule est inscrit au titre des monuments historiques le 11 juin 1991.

Liens externes