Couvent du Carmel d'Angers en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent du Carmel d'Angers

  • 41 Rue Lionnaise
  • 49000 Angers
Couvent du Carmel dAngers
Couvent du Carmel dAngers
Couvent du Carmel dAngers
Couvent du Carmel dAngers
Couvent du Carmel dAngers
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Couvent du Carmel dAngers
Couvent du Carmel dAngers
Couvent du Carmel dAngers
Couvent du Carmel dAngers
Crédit photo : Lexou - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façades y compris le portail d'entrée ; toitures sur la rue Lionaise ; façade Sud-Ouest et la toiture correspondante donnant sur la cour d'honneur ; façades et toitures des bâtiments entourant le cloître ; cloître ; jardins ; grand escalier ; avant-choeur et choeur des religieuses (cad. K 55, 69) : classement par arrêté du 18 février 1963

Origine et histoire du Couvent du Carmel

Le couvent du Carmel d'Angers est un ancien couvent situé 39 rue Lionnaise, dans le quartier de la Doutre à Angers (Maine‑et‑Loire). L'ensemble comprend notamment l'entrée, la croix du cloître et le cloître lui‑même. Des carmélites s'établissent à Angers en 1626 et forment progressivement le cœur du monastère entre 1628 et 1740. En 1638, elles acquièrent l'hôtel de Jean de Leaumont, seigneur de Puygaillard ; du premier édifice, aujourd'hui porterie et lieu d'hébergement, subsistent deux corps de bâtiment en pierre et pan de bois datés du XVe siècle, susceptibles d'être des vestiges du manoir de la Hunaudaye. La façade sur rue est reprise vers 1574, probablement pour Puygaillard. Les ailes du cloître sont édifiées entre 1646 et 1666 par Denis Aubry et Pierre Moreau, architectes‑maçons également actifs à l'abbaye du Ronceray. Le noviciat porte la date de 1697. L'église Sainte‑Thérèse est entreprise vers 1712, selon une inscription dans l'avant‑chœur, et achevée vers 1721, d'après une date portée sur la voûte du chœur. Les ailes latérales de la cour d'entrée principale datent du milieu du XVIIIe siècle : l'aile nord, qui accueille les parloirs et comporte une habitation donnant sur la cour du 41, est réalisée vers 1740 pour la veuve Descazeaux, marquise de Férolle. Le grand portail de cette cour semble appartenir à la même époque. Le bâtiment de l'infirmerie et la salle du chapitre remontent également au XVIIIe siècle. En 1808, l'aile sud de la cour d'entrée apparaît comme le logis particulier de Mademoiselle de la Faucille. Pendant la Révolution, le monastère sert d'orphelinat et de prison pour femmes, puis il est occupé en 1810 par l'hospice des incurables. De nouvelles carmélites réintègrent les lieux en 1855 et, vers 1861, font remanier l'intérieur de l'église avec un décor peint pour leurs hôtes, les pères du Saint‑Sacrement. En 1873, elles font construire une chapelle dite de l'Ermitage et un oratoire dans le jardin ; cet oratoire a été détruit par la suite. L'enclos est réduit vers 1869 par le percement du boulevard Descazeaux, puis à nouveau en 1903 par la construction d'écoles sur le boulevard Georges‑Clemenceau. Le vaisseau principal de l'église, détruit en 1944, est reconstruit en 1952 par l'architecte Henri Enguehard, comme l'atteste une date portée, et le logis de Puygaillard ainsi que l'aile des parloirs, eux aussi atteints par les bombardements, sont fortement restaurés à cette époque. Le couvent est classé au titre des monuments historiques en 1963.

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