Couvent Notre-Dame de Sarlat-la-Canéda en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent Notre-Dame de Sarlat-la-Canéda

  • 4-6 Place Salvador-Allende
  • 24200 Sarlat-la-Canéda
Couvent Notre-Dame de Sarlat-la-Canéda
Couvent Notre-Dame de Sarlat-la-Canéda
Couvent Notre-Dame de Sarlat-la-Canéda
Couvent Notre-Dame de Sarlat-la-Canéda
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Immeuble à l'exception des parties classées (cad. BM 204) : inscription par arrêté du 16 novembre 1949 ; Escalier intérieur monumental avec la rampe à balustres : classement par arrêté du 23 avril 1981

Origine et histoire du Couvent Notre-Dame

Situé 4-6 place Salvador-Allende à Sarlat-la-Canéda (Dordogne, Aquitaine), l'ancien couvent de l'ordre de Notre-Dame, aussi appelé compagnie de Marie Notre-Dame, a été implanté au XVIIe siècle par des religieuses venues de Domme. Ces religieuses, qui avaient quitté Domme pour fuir une épidémie de peste, établirent un premier couvent dans le faubourg de la Bouquerie en 1633 et reçurent l'autorisation de s'y installer de l'évêque Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon en 1637. L'ordre, fondé au début du XVIIe siècle par Jeanne de Lestonnac, visait l'éducation des jeunes filles et la préservation de leur foi face au protestantisme. Durant la Fronde, le couvent fut abandonné et le premier établissement détruit au cours des combats en 1652 ; les religieuses réintégrèrent ensuite leur maison. En 1671 Paule de Salignac de La Mothe-Fénelon, supérieure du couvent, finança sa reconstruction, grâce aussi au soutien de l'évêque François II de Salignac de La Mothe-Fénelon et des familles nobles locales. Une aile du couvent fut transformée en 1778 en pavillon de style classique pour y installer un pensionnat de jeunes filles. Vendu comme bien national en 1793, l'ensemble connut ensuite des réaffectations ; il fut transformé en 1813 pour accueillir la gendarmerie et la prison dans les deux corps de bâtiments en L. Le conseil général acheta l'ancien pensionnat en 1839 et le réhabilita, permettant le transfert en 1841 de la sous-préfecture qui se trouvait alors dans l'ancien Présidial. Le bâti se compose de deux corps de logis en retour d'équerre ; un escalier de style Louis XIII, tournant à droite et à trois volées droites avec repos en retour d'équerre, dessert les trois étages jusqu'aux combles du corps Est. Les bâtiments affectés à la gendarmerie ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 16 novembre 1949, et l'escalier monumental avec sa rampe a été classé par arrêté du 23 avril 1981.

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