Couvent Notre-Dame des Anges de Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher
Patrimoine classéPatrimoine religieuxCouvent
Couvent Notre-Dame des Anges de Saint-Aignan
Rue Maurice-Berteaux
41110 Saint-Aignan
Propriété privée
Frise chronologique
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1641
Fondation du couvent
Fondation du couvent 1641 (≈ 1641)
Nicolas Servien et Charles de Bauquemare fondent le couvent Notre-Dame des Anges.
1790
Inventaire des biens
Inventaire des biens 1790 (≈ 1790)
Un inventaire des biens de la communauté est dressé avant la Révolution.
1791
Scellés apposés
Scellés apposés 1791 (≈ 1791)
Des scellés sont apposés sur le couvent pendant la Révolution.
1835
Transformation en magnanerie
Transformation en magnanerie 1835 (≈ 1835)
Le prince de Chalais transforme l'ancien couvent en magnanerie.
Fin du XIXe siècle
Transformation en école
Transformation en école Fin du XIXe siècle (≈ 1995)
L'édifice est affecté à l'usage d'école primaire et le cloître est rétabli.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le portail d'entrée monumental ; les murs de clôture historique ; le pavillon d'entrée en totalité avec sa cheminée monumentale du 17esiècle ; le corps de logis principal en totalité ; le pavillon dit "des archives" contre le mur sud en totalité ; la maison adossée contre le mur sud en totalité ; les sols des deux cours ; les sols du potager comprenant le bassin central (cad. AC 228, 238, 341) : inscription par arrêté du 9 janvier 2006
Personnages clés
Nicolas Servien
Conseiller du roi et cofondateur du couvent.
Charles de Bauquemare
Conseiller du roi et cofondateur du couvent.
Prince de Chalais
Transforma l'ancien couvent en magnanerie en 1835.
Origine et histoire du Couvent Notre-Dame des Anges
Prieuré conventuel de l'ordre de Cîteaux, le couvent Notre-Dame des Anges, dit des Bernardines, a été fondé en 1641 par Nicolas Servien et Charles de Bauquemare, conseillers du roi. En 1790, un inventaire des biens de la communauté est dressé et, en 1791, des scellés sont apposés. Après son acquisition par le comte de Saint-Aignan, la chapelle et son clocher sont détruits. En 1835, le prince de Chalais transforme l'ancien couvent en magnanerie ; deux salles de cette installation subsistent au premier étage du bâtiment conventuel. Il fait démolir l'aile de jonction qui reliait cette annexe au corps principal et ferme une partie de la galerie de la cour d'honneur pour y aménager des logements d'ouvriers. À la fin du XIXe siècle, l'édifice est affecté à l'usage d'école primaire et le cloître ainsi qu'une chapelle sont rétablis. L'aile de jonction, partiellement détruite, sert d'abord de préau avant d'être fermée pour créer une classe; le logement d'entrée est transformé en dortoir et l'étage du corps principal en salle de gymnastique. Un pavillon dit "1900" est édifié sur des fondations plus anciennes pour loger le gardien.