Couvent Saint-Léon à Toul en Meurthe-et-Moselle

Couvent Saint-Léon

  • 54200 Toul
Couvent Saint-Léon
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Couvent Saint-Léon
Couvent Saint-Léon
Crédit photo : G.Garitan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Entrée du bâtiment principal, le réfectoire et la cuisine : inscription par arrêté du 31 octobre 1941

Origine et histoire

Le couvent Saint-Léon de Toul, anciennement abbaye de chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin, congrégation de Notre-Sauveur, est situé à Toul, en Meurthe‑et‑Moselle, dans la région Lorraine ; le site abrite aujourd'hui le collège Amiral de Rigny. L'établissement fut fondé au XIe siècle par Lutulfus (Lutolphe), doyen de la cathédrale de Toul, en l'honneur de Léon IX. Lutulfus fit venir des clercs disciples de Séhère, originaire d'Épinal ou de Remiremont, et Séhère fut le premier abbé. Le nécrologue de Saint‑Léon souligne que Lutulfus, en tant que doyen et fondateur, dota et embellit la maison tout en supportant de grandes difficultés pour son établissement et l'élévation des âmes de la communauté. Initialement située hors des murs de Toul, l'abbaye fut transférée dans l'enceinte du bourg vers 1402, après sa ruine lors d'une guerre impliquant le duc de Lorraine Charles II. Saisie en 1790 pendant la Révolution, elle fit l'objet, dès 1804, d'un décret instituant la création d'un collège communal. Plusieurs éléments de l'ancienne abbaye — l'entrée du bâtiment principal, le réfectoire et la cuisine — sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 31 octobre 1941. La succession des abbés est attestée de 1094 à 1790 : elle débute par Séhère (1094–1128) et comprend, parmi d'autres, Seibaldus (1128–1157), Sigifride (1159–1169), Pierre de Dun (1375–1418) et, pour la période moderne, des abbés commendataires et prieurs tels que Barclay, Bailly de la Berchère, La Baume de Suze, Castellane et, enfin, Mélignan (1785–1790). Les principales sources citées sont Dom Augustin Calmet (Histoire ecclésiastique et civile de la Lorraine, 1728), A. D. Thiéry (Histoire de la ville de Toul et de ses évêques, 1841) et Cédric Andriot (Les chanoines réguliers de Notre‑Sauveur, 2012).

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