Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda

  • 4 Rue de La-Boétie
  • 24200 Sarlat-la-Canéda
Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda
Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda
Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda
Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda
Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda
Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda
Couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XVe siècle
Construction initiale
1621
Installation des Clarisses
XVIe siècle
Ajouts architecturaux
1700
Fusion des communautés
XVIIe siècle
Rénovation majeure
1793
Transformation en prison
1944
Inscription historique
1994
Restauration finale
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures sur rue et sur cour et la galerie du cloître : inscription par arrêté du 25 février 1944

Personnages clés

Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon Évêque de Sarlat qui a reçu les Clarisses en 1621.
Henry de Ségogne Personnalité ayant initié une tentative de restauration du couvent.

Origine et histoire du Couvent Sainte-Claire

Le couvent Sainte-Claire de Sarlat-la-Canéda, en Dordogne, occupe l'angle de la rue Jean-Jacques-Rousseau et de la rue de La-Boétie. La construction a conservé des éléments des XVe et XVIe siècles, notamment la façade sur rue et une tourelle d'angle, mais l'ensemble remonte principalement au XVIIe siècle, en particulier les bâtiments donnant sur le jardin, le cloître et la galerie du premier étage. Le plan comprend deux ailes en équerre reliées par un grand escalier : l'aile sud remonte au XIVe siècle, tandis que l'aile ouest, le long de la rue Jean-Jacques-Rousseau, date du XVIIe siècle et présente deux galeries superposées côté jardin. Les Clarisses s'installent à Sarlat en 1621, venant de Tulle et reçues par l'évêque Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon. Cet ordre devait assurer l'éducation des jeunes filles de la bourgeoisie et de la noblesse et complétait les établissements fondés par les religieuses de Notre-Dame et les Mirepoises. En 1700, les Clarisses de Montignac rejoignent la communauté après la fermeture de leur couvent. La Révolution entraîne la fermeture du couvent et le départ des religieuses ; en 1793 il est transformé en prison pour les condamnés à la déportation vers la Guyane ou pour ceux destinés à être enfermés à Périgueux. Au XIXe siècle, les Dames des Sacrés-Cœurs fondent une école primaire de filles avec pensionnat, remplacées en 1947 par les Dames blanches. Le bâtiment appartenait à la paroisse, qui devait assumer d'importants frais d'entretien ; l'école ferme en 1960. Le Club du vieux manoir, à la demande d'Henry de Ségogne, entreprend pendant quatre ans une tentative de restauration dans le cadre de la loi sur les secteurs sauvegardés, sans pouvoir empêcher la dégradation de l'aile ouest. En 1992, l'ancien couvent est vendu à l'office des HLM, puis restauré pour accueillir 26 logements en 1994. Les façades et toitures sur rue et sur cour ainsi que la galerie du cloître sont inscrites à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 25 février 1944.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert pour les journées du patrimoine