Domaine de Kerlivio à Brandérion dans le Morbihan

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Domaine Château de plaisance

Domaine de Kerlivio à Brandérion

  • Kerlivio
  • 56700 Brandérion
Domaine de Kerlivio à Brandérion
Domaine de Kerlivio à Brandérion
Domaine de Kerlivio à Brandérion
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Domaine de Kerlivio à Brandérion
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures des châteaux neufs et vieux et des communs ; colombier ; orangerie ; fontaine ; mur d'enceinte avec ses portails ; parc (également sur commune de Kervignac) (cad. A 784, 785, 789 à 798) : inscription par arrêté du 19 novembre 1992

Origine et histoire du domaine de Kerlivio

Le domaine de Kerlivio est situé au lieu-dit Kerlivio, sur les communes de Brandérion et Kervignac, dans le Morbihan. Il se compose, au sein d'un parc clos de murs créé au XIXe siècle, de trois châteaux successifs et d'un ensemble d'édifices annexes. Du manoir du XVe siècle ne subsistent que les fondations et un pigeonnier. Un manoir des XVIIe et XVIIIe siècles, probablement construit en deux temps sur les ruines du précédent, est partiellement conservé ; il est flanqué d'écuries, d'une tour hexagonale dite de l'Horloge et d'une orangerie, datées du XVIIIe siècle. Le château actuel a été édifié entre 1820 et 1850 par le comte de Perrien de Crenan ; son corps central remonte à 1825 et deux pavillons latéraux y furent ajoutés par la suite. Le parc paysager, aménagé vers 1850 et attribué aux frères Bühler, présente les caractéristiques de leur travail tant dans le tracé que dans le choix des plantations. La combinaison d'architectures anciennes et d'un château et d'un parc typiquement du XIXe siècle constitue l'originalité de l'ensemble. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le domaine fut réquisitionné en février 1941 et servit de base à l'aviation allemande ; l'officier de la Luftwaffe responsable du domaine était Martin Harlinghausen. À l'intérieur du parc furent construits la cité administrative, des bureaux, une infirmerie, des cuisines, un restaurant, des logements et des baraquements destinés à l'état-major, soit 500 personnes, ainsi que des garages le long du mur du potager. En 1987, un ouragan endommagea le domaine. Les façades et toitures des châteaux neufs et vieux et des communs, le colombier, l'orangerie, la fontaine, le mur d'enceinte avec ses portails et le parc ont fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques le 19 novembre 1992. Le domaine est ainsi protégé pour la valeur de sa succession d'édifices et pour son parc paysager.

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