Domaine de Lens à Saint-Symphorien dans les Deux-Sèvres
Patrimoine classéDemeure seigneurialeDomaineChâteau de plaisance
Domaine de Lens à Saint-Symphorien
Domaine de Lens
79270 Saint-Symphorien
Propriété privée
Frise chronologique
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
900
1000
…
1800
1900
2000
936
Première mention du fief
Première mention du fief 936 (≈ 936)
Le fief de Lens est cité dans une charte dès cette date.
Milieu du XVIIIe siècle
Construction du château
Construction du château Milieu du XVIIIe siècle (≈ 1850)
Édification du château avec une architecture classique et des pavillons d'angle carrés.
Première moitié du XIXe siècle
Réaménagement intérieur
Réaménagement intérieur Première moitié du XIXe siècle (≈ 1925)
Modification de l'intérieur avec des papiers peints à chinoiseries et des cheminées pour poêles.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures du logis et de l'orangerie ; parc et jardin avec leurs murs de clôture et les grilles en fer forgé ; fossés remplis d'eau (cad. A 115 à 123) : inscription par arrêté du 23 octobre 1992
Origine et histoire du domaine de Lens
Le domaine de Lens se situe sur l'ancienne ligne frontalière entre le Poitou et la Saintonge. C'est un site stratégique très ancien, peut-être dès l'époque romaine, mais sûr au Moyen Âge comme l'atteste la motte présente dans le parc. Le fief de Lens est nommé dans une charte dès 936. Le château, élevé vers le milieu du XVIIIe siècle, présente une architecture classique avec des pavillons d'angle carrés et des façades principales à fronton, parfaitement symétriques. L'intérieur semble avoir été réaménagé au XIXe siècle, avec des papiers peints à « chinoiseries » et des cheminées destinées à des poêles. Le logis s'inscrit dans un quadrilatère en partie ceint de douves, qui englobe les communs, dont un rare moulin du XVIIIe siècle, ainsi que le parc et les jardins. Autour du château, les jardins sont à la française, organisés en douze carrés matérialisés par des allées se coupant à angle droit. Au nord se trouvent l'ancienne charmille et un parc à l'anglaise. Cette composition est attestée au XIXe siècle mais remonte probablement, pour partie, au XVIIIe siècle.