Domaine du château Lot (certaines parties) dans l'Essonne

Domaine du château Lot (certaines parties)

  • 91130 Ris-Orangis
Domaine du château Lot certaines parties
Domaine du château Lot certaines parties
Crédit photo : Thor19 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'un établissement public

Période

XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Les parties suivantes du domaine du château Lot à Ris-Orangis (Essonne) située sur les parcelles n°9, 10, 33, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54 et 55, figurant au cadastre section AZ tel que délimité par un liseré rouge sur le plan annexé, les façades et toitures des bâtiments D, F, G situés sur la parcelle AZ 33, les façades et toitures des bâtiments A et C situés sur la parcelle AZ 9, les façades et toitures du bâtiment B situé sur la parcelle AZ 54, et l'aile du bâtiment B située sur la parcelle AZ 10, le colombier en totalité (bâtiment E) situé sur la parcelle AZ 33, les sols constituant la cour d'honneur situés sur la parcelle AZ 9 et une partie de la parcelle AZ 54, le parc situé sur les parcelles AZ 10, AZ 48, AZ 49, AZ 50, AZ 51, AZ 52, AZ 53, AZ 54, AZ55, et le sol de la cour des communs en excluant le sol inséré entre les bâtiments G, H et I situé de l'autre côté du chemin, traversant perpendiculairement la cour, situé sur la parcelle AZ 33 : inscription par arrêté du 30 avril 2020

Origine et histoire

Le domaine du château Lot se distingue par son caractère de "villa des champs" depuis le XVIIIe siècle et par les travaux d'ennoblissement du XIXe siècle qui ont constitué un important ensemble comprenant des communs, un colombier et un parc. Situé à Ris‑Orangis, en Hurepoix (Essonne, Île‑de‑France), il se trouve à vingt‑trois kilomètres au sud‑est de Paris, à proximité de la rue Pierre‑Brossolette et de la gare Orangis - Bois de l'Épine. Appelé aussi château d'Orangis, il porte le nom de la famille Lot qui l'occupe depuis 1793. Devenu bien national à la Révolution, le domaine, anciennement propriété des seigneurs de Ris, fut acquis par une dame Jousserand, aïeule de la famille Lot. Il a appartenu à Henri Lot, directeur des Archives nationales au XIXe siècle. Vers 1840, les propriétaires ont agrandi et rehaussé le pavillon, lui donnant son aspect actuel. Abandonné depuis 2020, le site fait l'objet d'un important projet de réhabilitation mené par la commune, qui a exercé son droit de préemption pour préserver ce patrimoine. Certaines parties du domaine ont été inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 30 avril 2020, notamment plusieurs communs, le colombier et le parc, ce qui souligne son intérêt au point de vue de l'histoire et des arts.

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