Domaine du château à Ménil-Hubert-en-Exmes dans l'Orne

Domaine du château

  • 61230 Ménil-Hubert-en-Exmes
Crédit photo : Talveg - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1823
Changement de propriétaire
4e quart XVIIIe siècle
Construction du château
3 décembre 2010
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures du logis ; les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments composant le domaine, à l'exception de l'écurie nord et du lavoir ; le parc avec son parterre composé et l'ensemble de ses aménagements hydrauliques (cad. A 85, lieudit Les Drots, 87, lieudit Le Moulin, 94, 95 et 205, lieudit Le Bourg) : inscription par arrêté du 3 décembre 2010

Personnages clés

Auguste Valpinçon Membre de la famille Valpinçon, propriétaire du domaine au XIXe siècle.
Edgar Degas Artiste accueilli par la famille Valpinçon, ayant logé et travaillé dans le domaine.

Origine et histoire

Le domaine du château, situé à Ménil-Hubert-en-Exmes (Orne), comprend une demeure en pierre calcaire construite vers 1780, de facture représentative de l'époque Louis XVI. En 1823 la propriété passe de la famille de La Palu à un membre de la famille Valpinçon (nommé Auguste Valpinçon ou, selon d'autres sources, Augustin René de Valpinçon). Edgar Degas y a été accueilli par la famille Valpinçon : il logeait au premier étage et son atelier a été aménagé dans un pavillon de briques. Les sources diffèrent sur la durée de sa présence, évoquant soit un accueil en 1859, soit une période comprise entre 1859 et 1870, voire un séjour de trente ans. Le château a été conçu selon des proportions étudiées et s'accompagne d'un ensemble de bâtiments et de fabriques principalement ajoutés au XIXe siècle. Le parc paysager comprend un ensemble hydraulique important, avec notamment un bassin appelé « la poire », ainsi qu'un ancien potager, des serres et une futaie ; la surface du parc varie selon les sources, qui la donnent tantôt à 80 hectares, tantôt à 1 hectare. Le domaine comporte encore des bâtiments secondaires — scierie, lavoir restauré, écuries, charretterie, maisons du gardien et du régisseur — qui témoignent d'une économie domaniale tournée vers l'autarcie ; l'atelier d'Edgar Degas subsiste également. L'ensemble présente un intérêt architectural en tant que domaine homogène et un intérêt artistique lié aux liens entre la famille Valpinçon et Degas. Les façades et les toitures du logis, ainsi que les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments du domaine (à l'exception de l'écurie nord et du lavoir), de même que le parc avec son parterre et l'ensemble des aménagements hydrauliques, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 3 décembre 2010.

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