Période
XIIe siècle, XVIe siècle
Patrimoine classé
Galerie sur le côté Est de la cour intérieure ; cheminée et porte Renaissance de la grande salle au rez-de-chaussée ; cheminée de la bibliothèque au rez-de-chaussée ; cheminée du petit salon provenant du château de Goutelas, au rez-de-chaussée (cad. A 97) : classement par arrêté du 11 juin 1980 ; Le château de Chalain d'Uzore sis 8 b chemin du château en totalité à l'exclusion des parties déjà classées soit : le logis en totalité, la poterne en totalité, les façades et toitures de tous les communs, les puits, le pigeonnier, les jardins en terrasse avec les serres, les clôtures et leurs portes, le tout, ainsi que les parcelles sur lesquelles le domaine se trouve cadastré section A n° 97, 82, 95, 98, 93 et 94 : inscription par arrêté du 22 juin 2015
Origine et histoire du Château de Chalain
Les premières mentions du château datent de la fin du XIIIe siècle. Au XIVe siècle, il passe aux sires de Damas de Couzan, qui en font hommage au comte de Forez. En 1427/1428, il entre dans la famille de Lévis par le mariage d’Alix de Couzan avec Eustache de Lévis. Leur fils Jean de Lévis épouse Marie de Lavieu; leur fils Gabriel de Lévis, seigneur de Couzan et bailli de Forez, est inhumé dans l’église en 1533. Les relevés dendrochronologiques attribuent la charpente de l’aile ouest à 1482, ce qui témoigne de travaux importants au XVe siècle. Au XVIe siècle, Claude de Lévis-Couzan, neveu de Gabriel, conduit une campagne décorative qui comprend notamment une galerie à deux niveaux et une cheminée datée de 1562. En 1634, Louis de Saint-Priest, héritier des Lévis-Couzan, vend le château à Jean de Luzy-Pélissac. Un incendie au XVIIe siècle endommage particulièrement la galerie. Lors de la Révolution, en 1793, Louis de Luzy-Couzan cède le domaine à Claude-Joseph Rombaud, commissaire feudiste chargé en 1789 de la dernière révision du terrier de la seigneurie de Chalain. En 1914, Charles Cholat, administrateur délégué de la Compagnie des Aciéries de Saint-Étienne, acquiert le château; l’année suivante, son fils Auguste entreprend des travaux de restauration et l’aménagement des jardins.