Transfert de propriété 1056 (≈ 1056)
Le duc Guillaume transfère le sanctuaire aux chanoines de Coutances.
XIIe siècle
Construction de l'église
Construction de l'église XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef et du chœur dans un style roman.
Fin XVe siècle - Début XVIe siècle
Ajout des charpentes
Ajout des charpentes Fin XVe siècle - Début XVIe siècle (≈ 1595)
Charpentes lambrissées avec poinçons et entraits moulurés.
4 juillet 2005
Classement historique
Classement historique 4 juillet 2005 (≈ 2005)
Inscription au titre des Monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église en totalité (cad. A 147) : inscription par arrêté du 4 juillet 2005
Personnages clés
Guillaume le Conquérant
Duc ayant transféré la propriété du sanctuaire en 1056.
Philippe Deshée
Batteur à l'hôtel des monnaies de Saint-Lô, représenté sur une dalle funéraire dans l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste
L'église Saint-Jean-Baptiste est située dans le département de la Manche, en France ; le texte mentionne à la fois La Mancellière-sur-Vire et la commune de La Lande-d'Airou. En 1056, le duc Guillaume transféra la propriété du sanctuaire des chanoines de l'église Saint-Lô de Rouen aux chanoines de la cathédrale de Coutances. Le sanctuaire, élevé au XIIe siècle, présente un plan très simple et peu modifié : deux rectangles attenants forment la nef et le chœur, ce dernier aux dimensions plus restreintes. Un clocher à l'ouest, couvert en bâtière, complète l'ensemble. Dans le mur sud, une porte condamnée menant au chœur conserve un vestige roman : un arc en plein cintre en pierre calcaire orné d'un double rang de chevrons, et d'autres sculptures se remarquent au niveau de l'arc triomphal séparant chœur et nef. L'édifice a conservé des charpentes lambrissées datées de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, avec poinçons et entraits moulurés reposant sur des corbeaux parfois sculptés de têtes humaines en bas-relief. Le lambris couvre toute la largeur du chœur ; dans la nef, il est plus étroit et posé sur deux légers surplombs latéraux. L'appareil en arête-de-poisson des côtières nord et sud du chœur atteste l'ancienneté de la fondation ; seules les baies furent modifiées aux XIVe et XVIe siècles, et une au XXe siècle. Faute de moyens, l'église a échappé à des remaniements importants malgré l'accroissement démographique. Une dalle funéraire en granit dans la nef représente Philippe Deshée (1579-1649), « monnayer » ou batteur à l'hôtel des monnaies de Saint-Lô ; il y est figuré portant l'épée au côté et tenant un marteau, insigne de sa profession, dans la main droite. L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 4 juillet 2005. Parmi les éléments signalés au patrimoine culturel figurent deux verrières figurées représentant Notre-Dame de la Merci et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, ainsi que l'appareil en arête-de-poisson, la nef et la pierre tombale.