Enceinte de Saint-Hippolyte

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Propriété privée ; propriété de la commune ; propriété d'une société privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1400

1500

…

1800

1900

2000

1er quart XIVe siècle

Construction de l'enceinte

1862-1864

Destruction partielle

1993

Inscription historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Vestiges de l'enceinte fortifiée tels qu'ils figurent sur le plan joint au dossier (cad. 1 2, 3, 9, 13, 14, 31 à 34, 36, 88, 56, 93/12, 96/57, 98/57, 99/85, 105/11 ; 2 2, 3, 5, 6, 8, 9, 290/12, 13, 23 à 27, 31 à 33, 182 à 186, 188 à 194, 199, 205, 207, 210, 213, 215 à 217, 219, 221 à 223, 227/200, 232/14, 245/202, 248/18, 250/21, 273/7) : inscription par arrêté du 10 juin 1993

Origine et histoire de l'enceinte

L'enceinte fortifiée urbaine de Saint-Hippolyte (Haut-Rhin) est mentionnée pour la première fois en 1313 et a vraisemblablement été édifiée au premier quart du XIVe siècle. Elle subsiste sur une grande partie du tracé et sert souvent de mur postérieur aux constructions qui s'y adossent. Les portes de Sélestat et de Bergheim, ainsi que trois tours rondes qui flanquaient la muraille, ont été détruites entre 1862 et 1864 ; seule la tour des Cigognes, à l'angle sud-est, a été conservée dans son intégralité. Le fossé est bien conservé au sud et à l'est, partiellement au nord et comblé à l'ouest autour du château. On observe au nord-est la base d'une tour d'angle et, au centre du mur sud, la base d'une tour carrée. Au n° 1, place du Tilleul, deux pierres datées 1669 et 1670, portant les initiales V.E., témoignent vraisemblablement d'une restauration. L'enceinte est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1993. Elle longe les rues de la Montée, la route du Vin, Charles Bléger, des Remparts, des Cigognes, Saint-Fulrade et du Collège à Saint-Hippolyte.