Enceintes de Ribeauvillé

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Propriété de la commune ; propriété d'une société privée ; propriété privée

Période

4e quart XIIIe siècle, 1ère moitié XIVe siècle, 2e quart XVIe siècle, 4e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Vestiges des enceintes fortifiées urbaines, tels qu'ils figurent sur le plan annexé au dossier (cad. 29 3, 9 rue de la Porte-Haute, 7, 7 rue Muckenloch, 109, lieudit Ville, 110, passage Jeannelle, 113, 130-132 Grand-Rue, 141, rue du Château, 160, rue du Rempart-Nord, 427/299, rue des Boulangers, 449, lieudit Ville, 559/140, rue du Temple, 142, 10 rue du Château, 144, 8 rue du Château, 249, rue de la Fontaine, 250, lieudit Ville, 252, 12 rue du Tilleul, 255, 11 rue du Tilleul, 262, 8 rue du Tilleul, 263, 12 rue du Salpêtre, 277, 60 rue de la Fraternité, 278, 56 rue de la Fraternité, 279, rue de la Fraternité, 295, 46 rue de la Fraternité, 298, 6 rue des Boulangers, 299, rue des Boulangers, 301, rue de la Fraternité, 302, 19 rue de la Fraternité, 303, 17 rue de la Fraternité, 315, 5 Le-Plohn, 316, 11 rue des Boulangers, 317, 9 rue des Boulangers, 347, 65 Grand-Rue, 348, 63 Grand-Rue, 362, 32 rue de la Fraternité, 369, 11 rue Klobb, 374, 19 rue Klobb, 375, 21 rue Klobb, 376, 25 rueKlobb, 378, 23 rue Klobb, 379, rue Klobb, 380, 29 rue Klobb, 457/254 et 482/254, place du Tilleul, 476/143, rue du Château, 477/248, 16 rue de la Fontaine, 483/254, 10 rue du Tilleul, 529/363, rue Klobb, 560/140, rue du Temple, 562/294, rue de la Fraternité ; 30 64, lieudit Ville, 68, 71, route de Bergheim, 177 (tour des Bouchers) , 72 Grand-Rue, 253, 14 rue Klobb, 259, rue des Juifs, 282, 25 rue des Juifs, 380, rue du Rempart-de-la-Streng, 706/271, 53 rue des Juifs, 72, lieudit Ville, 558/148, rue de l'Instituteur-Ortlieb, 252, 12 rue Klobb, 254p, 75 rue des Juifs, 258, 73 rue des Juifs, 272, 45 rue des Juifs, 278, 33 rue des Juifs, 286, lieudit Ville, 683, 3 rue des Juifs, 308, 3 place Berckheim, 318, 15 rue du Pont-de-la-Couronne, 319, 16 rue du Pont-de-la-Couronne, 320, 12-14 rue du Pont-de-la-Couronne, 323, 29 rue Flesch, 324, 17 rue Flesch, 675/333, 15 rue Flesch, 337, rue Flesch, 339, 5 rue du Rempart-de-la-Streng, 340, lieudit Ville, 341, 5 rue Flesch, 373, 4 rue du Pflixbourg, 550/270, 55 rue des Juifs, 560/285, 17 rue des Juifs, 633/287, rue des Juifs, 676, 8 rue de Rempart-de-la-Streng) : inscription par arrêté du 10 juin 1993, modifiée par arrêtés des 17 janvier 1994 et 6 octobre 1994

Origine et histoire des Enceintes

Les enceintes fortifiées de Ribeauvillé constituent un ensemble médiéval bâti à partir de quatre quartiers entre 1284 et 1341 autour de la ville de Ribeauvillé (Haut-Rhin). Le premier mur d'enceinte a été élevé vers 1287 autour de la vieille ville (Altstadt), s'étendant de la Porte des Bouchers à une porte aujourd'hui détruite au niveau de la place de la Première-Armée, et longé de chaque côté par le Strengbach et le Lutzelbach. Dix ans plus tard, les quartiers de la ville moyenne (Mittelstadt) et de la ville basse (Unterstadt) furent entourés d'un mur d'enceinte, délimités par la Porte Basse à l'entrée de la ville et la porte dite "Stumpfenturm" du côté du château. Le quartier dit "Oberdorf", au fond de la vallée, fut fortifié en 1340 et ouvrait par la Porte Haute, à la hauteur de la place de la République. Un deuxième mur doublant le premier le long des fossés fut élevé au sud de la vieille ville et de la ville basse, renforcé à l'est par deux tours d'angle appelées tours des Cigognes. La plus grande partie des murs subsiste, prise dans des constructions postérieures qui l'ont réutilisée comme mur de soubassement, de sorte que l'ensemble de la fortification est relativement bien conservé. Destruction et transformations ont cependant eu lieu : le mur a été supprimé au nord de la vieille ville sur toute la longueur du couvent des Augustins et, plus récemment, au sud lors de l'aménagement du parking de la Streng. Les portes ont été en grande partie détruites au cours du XIXe siècle, à l'exception de la Porte des Bouchers, préservée en raison de son rôle dans la surveillance des incendies. Il subsiste également plusieurs tours : deux dans la ville basse, trois dans la vieille ville, une au sommet de la ville haute, ainsi que des vestiges dans le Passage-Jeannelle et dans la ville moyenne. La Porte des Pucelles (Jungfrauentor) a été reconstruite au XVIIIe siècle (1780). L'ensemble fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques ; les sources mentionnent 1993 et 1994 comme années d'inscription. Ces vestiges témoignent des systèmes défensifs et de l'urbanisation médiévale de Ribeauvillé.