Enceintes médiévales de Colmar dans le Haut-Rhin

Patrimoine classé Patrimoine défensif Enceinte Patrimoine médiéval

Enceintes médiévales de Colmar

  • Rue Schwendi
  • 68000 Colmar
Enceintes médiévales de Colmar
Enceintes médiévales de Colmar
Enceintes médiévales de Colmar
Enceintes médiévales de Colmar
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Enceintes médiévales de Colmar
Enceintes médiévales de Colmar
Enceintes médiévales de Colmar
Crédit photo : Krzysztof Golik - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XIIIe siècle

Patrimoine classé

Restes des enceintes du Moyen-Age, situés au bord de la Lauch : inscription par arrêté du 18 juin 1929

Origine et histoire des Enceintes médiévales

Les enceintes médiévales de Colmar, qui entouraient la ville, subsistent aujourd’hui par des vestiges inscrits au titre des monuments historiques depuis le 18 juin 1929. L’enceinte originale, commandée par Frédéric II et élevée entre 1216 et 1220 par le prévôt impérial Woelflin de Haguenau, mesurait environ 2 km de longueur, 7 à 8 m de hauteur et occupait 19 ha. Trois portes desservaient alors la ville : le Kerkertor (rue Kléber), le Steinbrückertor (place des Six-Montagnes-Noires) et le Deinheimtor (Grand-Rue). L’enceinte fut agrandie au cours du XIIIe et au début du XIVe siècle pour englober les faubourgs nord et est. Avec l’apparition des bombardes, la place fut ensuite dotée de remparts bastionnés et de fossés sous la direction de Vauban ; à cette époque on franchissait encore la ville par la porte de Bâle (intersection de la rue de Turenne et de la route de Bâle), la porte de Deinheim (rue de Theinheim, dont des vestiges subsistent) et la porte de Rouffach (au 18, rue des Boulangers). Les murailles furent rasées en 1673 sur l’ordre de François Michel Le Tellier de Louvois et les briques réutilisées pour la construction de l’ancien hôpital. Malgré ce démantèlement, un pan de mur long d’environ 100 m et haut d’environ 5 m a été conservé le long de la Lauch ; sa crête, refaite, est protégée par des tuiles. Le mur, construit en briques sur un socle en pierre de taille, présente deux étages de meurtrières aménagées dans des blocs de pierre encastrés. On y relève également une canonnière du début du XVIe siècle. Deux tours carrées subsistent partiellement : l’une, proche de la rue des Tanneurs, a été transformée en habitation avec un étage en pans de bois bâti sur sa partie inférieure conservée ; l’autre, située à environ 50 m, n’a conservé que sa base en saillie sur la face du mur. Une construction tardive, datée du début du XVIIe siècle, a été réalisée en pierres de grès ou de calcaire de remploi et comporte des fentes de tir. Les restes des enceintes se situent rue Schwendi.

Liens externes