Logis de Barroux à Airvault dans les Deux-Sèvres

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis de Barroux à Airvault

  • 2-4 Impasse du Logis 
  • 79600 Airvault
Logis de Barroux à Airvault
Logis de Barroux à Airvault
Logis de Barroux à Airvault
Logis de Barroux à Airvault
Logis de Barroux à Airvault
Logis de Barroux à Airvault
Logis de Barroux à Airvault
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1634
Changement de propriété
XVIe siècle
Construction initiale
XVIIe siècle
Agrandissement et décoration
1789
Confiscation révolutionnaire
5 décembre 1984
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du logis, des communs, du pigeonnier et de la chapelle (cad. AK 317, 318) : inscription par arrêté du 5 décembre 1984

Personnages clés

Jeanne Boinard Propriétaire du domaine au début du XVIIe siècle.
Gabriel de Rangot Époux de Jeanne Boinard, propriétaire du domaine à partir de 1634.
Mlle de Rangot Rachète le domaine après la Révolution.
Famille de Maussabré Propriétaire du logis jusqu'au milieu du XXe siècle.

Origine et histoire du Logis de Barroux

Le logis de Barroux, manoir des XVIe et XVIIe siècles situé au hameau de Barroux, à Soulièvres (commune associée d'Airvault, Deux-Sèvres), forme avec sa chapelle, son pigeonnier et ses dépendances un domaine organisé autour d'une cour intérieure carrée. Son plan et ses échauguettes d'angle le rattachent à un groupe de logis de même importance, distants de quelques dizaines de kilomètres ; la porte d'entrée et l'escalier y occupent des positions proches. Placé à l'angle de la cour, le bâtiment a été agrandi au XVIIe siècle et orné de peintures au trumeau des cheminées et dans le chœur de la chapelle. Des tours garnissaient autrefois les angles de l'enceinte des communs ; seule la tour-pigeonnier au nord-ouest subsiste. L'accès à la cour se fait par un double portail comprenant une partie cochère et une partie piétonne, et les communs conservent en grande partie leur aspect du XVIIe siècle, avec portes en plein cintre et agrafes marquées ; une portion de l'aile sud, accolée au logis, a vraisemblablement été reconstruite au XIXe siècle. Logis et communs sont bâtis en petits moellons équarris, seuls la porte et les encadrements de fenêtres étant en pierre de taille; la hauteur du toit a été réduite lors d'un remaniement de la charpente. À l'intérieur, l'escalier à une volée droite rampe sur rampe, typique de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle, est conservé. Les décors peints subsistent au trumeau de la cheminée du rez-de-chaussée et, à l'étage, sur des parties du plafond où figuraient feuillages et fleurs. La chapelle, voûtée en berceau, porte un décor peint : la nef est constellée d'étoiles sur fond bleu, le retable de pierre comporte une grande peinture « a secco » qui devait représenter une Vierge, et de part et d'autre sont peints des bouquets de fleurs sortant de vases aux anses enroulées, posés dans des niches en trompe-l'œil. Au Moyen Âge, la seigneurie relevait de Thouars ; au début du XVIIe siècle Barroux appartient à la famille Boinard, puis, par le mariage de Jeanne Boinard avec Gabriel de Rangot, passe en 1634 à la famille de Rangot qui s'y maintient jusqu'à la Révolution, période où le domaine est confisqué et vendu comme bien national. Il est ensuite racheté par Mlle de Rangot, puis transmis à la famille de Maussabré qui conserve le logis jusqu'au milieu du XXe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 5 décembre 1984.

Liens externes