Propriété de Christophe de la Fontaine 1541 (≈ 1541)
Le logis appartient à Christophe de la Fontaine, procureur et seigneur du fief de Grève.
XVe siècle
Construction du logis
Construction du logis XVe siècle (≈ 1550)
Édification du logis de la Grande-Barre, avec ses éléments architecturaux caractéristiques.
XVIIe siècle
Passage au couvent
Passage au couvent XVIIe siècle (≈ 1750)
Le logis est acquis par le couvent de Sainte-Catherine.
1817
Partage entre cohéritiers
Partage entre cohéritiers 1817 (≈ 1817)
Le logis est partagé entre plusieurs cohéritiers après cette date.
1924
Classement Monument Historique
Classement Monument Historique 1924 (≈ 1924)
Le logis est classé au titre des Monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Logis dit de la Grande-Barre : inscription par arrêté du 30 décembre 1924
Personnages clés
Christophe de la Fontaine
Propriétaire du logis en 1541, procureur et seigneur du fief de Grève à Vendeuvre-du-Poitou.
René Crozet
Auteur ayant daté la salle principale du XVe siècle.
Origine et histoire
Le logis dit de la Grande-Barre est une maison de la fin du Moyen Âge située à Poitiers, classée au titre des Monuments historiques depuis 1924. Son nom renvoie à l'Arceau de la Barre, une ancienne porte percée dans l'enceinte romaine; la rue où il se trouve s'appelait autrefois rue de l'Arceau de la Barre. Le commanditaire et le propriétaire initial ne sont pas connus. En 1541, la demeure appartenait à Christophe de la Fontaine, procureur et seigneur du fief de Grève à Vendeuvre-du-Poitou. Au XVIIe siècle, le logis passa aux mains du couvent de Sainte-Catherine, situé dans la même rue, puis il fut partagé entre plusieurs cohéritiers après 1817. L'édifice reste aujourd'hui une propriété privée.
Le plan du bâtiment comprend deux corps disposés en équerre et s'ouvre sur la rue par un portail qui donne accès à une cour carrée formée entre le mur de rue et le logis. Le portail, initialement placé plus à droite et déplacé lors de campagnes de restauration, présente un arc surbaissé surmonté d'une accolade à pignon ornée d'animaux. À gauche de la porte cochère, un tabernacle à console est encastré dans le mur ; il est dépourvu de sa statue et sa base, où deux anges tiennent un écu, est trop dégradée pour permettre l'identification des armoiries.
La porte principale, située au fond gauche de la cour, est un linteau droit surmonté d'un arc en accolade décoré de motifs végétaux. La façade est percée de plusieurs fenêtres; l'une, au premier étage, est encadrée par deux anges de part et d'autre d'un linteau mouluré, l'un portant un écu bûché et l'autre un cartouche. Le palier du rez-de-chaussée donne accès à une salle désignée "la Salle" par plusieurs auteurs ; René Crozet la date du XVe siècle en se fondant sur la cheminée et les décors. Le manteau de cheminée porte un écusson sculpté de trois roses, non identifié, soutenu par deux anges vêtus de longues robes aux larges plis. À droite de la cheminée, une trappe donnait sur un passage souterrain où ont été retrouvées des chaînes et des boulets de prisonnier.
Voir aussi la liste des monuments historiques de Poitiers et les portails consacrés aux monuments historiques français, à la Vienne et à l'architecture et à l'urbanisme.