Manoir de la Mazeraie à Joué-lès-Tours en Indre-et-Loire
Patrimoine classéDemeure seigneurialeManoir
Manoir de la Mazeraie
R.D. 86
37300 Joué-lès-Tours
Propriété privée
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1775
Propriété de Jeanne Marie Soulas
Propriété de Jeanne Marie Soulas 1775 (≈ 1775)
Le manoir appartient à Jeanne Marie Soulas, veuve du négociant Léonard Thomas.
1ère moitié XVIIIe siècle
Construction du manoir
Construction du manoir 1ère moitié XVIIIe siècle (≈ 1850)
Édification du corps de logis et des bâtiments organisés autour d'une cour centrale.
Fin du XIXe siècle
Modification du pavillon
Modification du pavillon Fin du XIXe siècle (≈ 1995)
Remplacement de la galerie haute par un pavillon d'habitation accolé au corps de logis.
2001
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 2001 (≈ 2001)
Le bâtiment des communs a été inscrit aux monuments historiques.
2023
Retrait de la protection
Retrait de la protection 2023 (≈ 2023)
La protection des monuments historiques a été retirée en raison de la destruction antérieure du bâtiment des communs.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Personnages clés
Jeanne Marie Soulas
Veuve du négociant Léonard Thomas, propriétaire du manoir en 1775.
Léonard Thomas
Négociant, ancien propriétaire du manoir.
Philibert de l’Orme
Architecte ayant inspiré la charpente des communs.
Origine et histoire du Manoir de la Mazeraie
Le manoir de la Mazeraie se situe à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). Son plan s’organise autour d’une cour centrale, bordée à l’est et à l’ouest par deux cours donnant accès, respectivement, à des bâtiments de ferme et aux bâtiments aujourd’hui disparus de la closerie. Le corps de logis était prolongé à l’ouest par une galerie haute couverte, flanquée à chaque extrémité d’un pavillon carré abritant un escalier desservant d’un côté le logis et de l’autre les dépendances. À la fin du XIXe siècle, cette galerie a été remplacée par un important pavillon d’habitation accolé à l’ancien corps de logis. Dans la salle est du logis a été installée une cheminée provenant du manoir de la Rothière, datée de 1623, ornée d’un décor peint représentant Diane au bain surprise par Actéon. Le bâtiment des communs, situé au nord‑ouest, présentait une charpente inspirée du procédé de Philibert de l’Orme. Ce bâtiment a été inscrit aux monuments historiques le 30 août 2001 ; cette protection a été retirée en 2023, les propriétaires ayant invoqué une destruction antérieure. En 1775, la propriété appartenait à Jeanne Marie Soulas, veuve du négociant Léonard Thomas. Pour approfondir, on peut consulter la liste des monuments historiques d’Indre‑et‑Loire (A‑J) et diverses ressources en ligne telles que le site officiel, la base Mérimée et les portails départemental et national consacrés aux monuments historiques.