Origine et histoire du Mur des fusillés
Ce simple mur, situé sur la rue devant une cour intérieure et un atelier, est connu sous le nom de Mur des fusillés. Le 12 juin 1944, cinquante-et-un otages y furent exécutés par les Allemands, après la reprise de la ville, qui avait été libérée par les FFI le 8 juin. La protection concerne les parties du mur restées en l’état et les plaques commémoratives portant la mention « Ils étaient là, face à ce mur à attendre leur mort », les parties modifiées correspondant à la devanture d’un local commercial n’étant pas protégées. Le monument date de la fin du deuxième quart du XXe siècle et porte l’inscription « À nos martyrs, ils sont morts pour que vive la France », accompagnée des plaques déjà citées. L’appellation « Mur des fusillés » désigne par ailleurs plusieurs autres lieux de mémoire en France, notamment à Arras (Pas-de-Calais), à la Chapelle-en-Vercors (Drôme), à la Duchère et à la nécropole nationale de la Doua près de Lyon (Rhône), à Périgueux (Dordogne) et à Valréas (Vaucluse). Voir aussi le Mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise, où des communards furent fusillés en 1871.