Porte d'Aval de Mirepoix dans l'Ariège

Patrimoine classé Patrimoine défensif Rempart Porte-de-ville

Porte d'Aval de Mirepoix

  • 4-22 Rue Monseigneur-de-Cambon
  • 09500 Mirepoix
Porte dAval de Mirepoix
Porte dAval de Mirepoix
Porte dAval de Mirepoix
Crédit photo : Reinhardhauke - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1800
1900
2000
1362
Incendie de Mirepoix
3e quart XIVe siècle
Reconstruction de la ville
1817
Ajout des armoiries
1832
Destruction évitée
28 avril 1930
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Porte d'Avail : classement par arrêté du 28 avril 1930

Personnages clés

Jean-Joseph Vidal Astronome ayant dessiné les armoiries de la ville en 1817.
Charles de Montfaucon Seigneur de Rogles au XVIe siècle, propriétaire de la tour voisine servant de poste de guet.

Origine et histoire de la Porte d'Aval

La porte d'Avail, ou porte d'Aval, est un édifice en pierre situé rue Monseigneur-de-Cambon dans le bourg de Mirepoix (Ariège). Incendiée par les Routiers en 1362, la ville fut reconstruite à la fin du XIVe siècle et entourée d'une nouvelle enceinte ; le tracé adopté, de type bastide, comportait trois portes. D'autres sources mentionnent une enceinte dotée de quatre portes fortifiées ; seule la porte occidentale dite d'Avail a traversé les siècles. Les maisons se sont substituées au mur d'enceinte sans le dépasser, et la tour, du type dit « ouvert à la gorge », fait saillie sur cet alignement. La porte était munie de vantaux et d'une herse dont la fente de verrouillage demeure visible. Deux archères surmontent l'ouverture et une arquée est aménagée sur chaque face en retour pour la protection de la courtine. Les armoiries de la ville, dessinées en 1817 par l'astronome Jean-Joseph Vidal (1747-1819), ont été incrustées au-dessus de l'ouverture. La tour voisine, aujourd'hui en propriété privée, appartenait à Charles de Montfaucon, seigneur de Rogles au XVIe siècle, et servait de poste de guet. Une destruction programmée en 1832 fut ajournée. La porte est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 28 avril 1930.

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