Porte de Dunkerque à Lille dans le Nord

Patrimoine classé Patrimoine défensif Patrimoine urbain Porte-de-ville

Porte de Dunkerque à Lille

  • Avenue Léon-Jouhaux
  • 59000 Lille
Porte de Dunkerque à Lille
Porte de Dunkerque à Lille
Porte de Dunkerque à Lille
Porte de Dunkerque à Lille
Porte de Dunkerque à Lille
Porte de Dunkerque à Lille
Crédit photo : Zefido - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIXe siècle

Patrimoine classé

La porte avec ses deux corps de garde, ses deux piliers et le mur de rempart, en bordure du bras de la Deûle, sur le site dénommé "magasin aux pavés" (cad. EV 41) : inscription par arrêté du 2 novembre 2004

Origine et histoire de la Porte de Dunkerque

La porte de Dunkerque, dernier vestige de l'enceinte fortifiée du XIXe siècle à Lille (Nord), se situe avenue Léon Jouhaux, en bordure de la Deûle. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 2 novembre 2004. Une première porte, également nommée porte de la Barre, fut ouverte en 1672 lors de la construction de la nouvelle enceinte de Vauban au sud de l'Esplanade, approximativement à l'emplacement de l'actuel pont de la Citadelle. Cette porte était percée dans le « mur d'en bas » construit entre la Citadelle et la ville ; elle donnait accès à un pont sur la cunette qui se prolongeait par la route vers le faubourg de la Barre, aujourd'hui presque disparu et situé à la pointe ouest du jardin Vauban. La porte de Dunkerque remplaçait ainsi la porte de la Barre de l'enceinte médiévale, qui se trouvait à l'emplacement des actuelles rue du Gros Gérard et rue de la Barre. La porte actuelle a été édifiée à la fin des années 1860 lors de l'agrandissement de l'enceinte, conséquence de l'annexion des communes de Wazemmes, Moulins, Esquermes et Fives en 1858, et elle est la dernière des portes construites à cette période à subsister. Après le démantèlement des remparts dans les années 1920, le site a successivement abrité le magasin aux pavés, puis le service municipal des sports. À l'origine, la porte se composait de deux corps de garde et de cinq piliers disposés en travers de la chaussée ; aujourd'hui ne subsistent que les deux corps de garde et deux piliers. Cette porte est notamment étudiée dans la monographie de Jean Caniot, Les portes de Lille (octobre 2004).

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