Origine et histoire de la Porte de l'Irissou
Au XIIe siècle, Puycelsi dépendait de l'abbaye d'Aurillac. Au siècle suivant, la ville fut soumise à Simon de Montfort, puis au roi de France et au comte de Toulouse, Raymond VII. Elle était entourée de remparts en pierre de taille, dont la partie ouest a été modifiée ou supprimée au XIXe siècle pour la construction d'une route. Un chemin de ronde longeait l'intérieur de la muraille. Sept tours de flanquement étaient adossées aux remparts : trois de celles qui se trouvaient sur la face ouest ont disparu. Parmi les deux portes donnant accès à la ville, la porte de Navistour, au sud, n'existe plus ; reste la porte de l'Irissou, qui ouvre sur un passage débouchant sur la deuxième porte de l'Irissou. Cette seconde porte est formée de deux tours réunies par un arc faisant office d'ouvrage de franchissement. Devant la première porte de l'Irissou se trouve un petit fortin isolé portant la date de 1610.