Premier document sur l'enceinte Fin du XIIIe siècle (≈ 1395)
Premier document évoquant directement l'enceinte fortifiée de la ville.
Seconde moitié du XIVe siècle
Reconstruction des murailles
Reconstruction des murailles Seconde moitié du XIVe siècle (≈ 1475)
Hugues de Arsis ordonne la reconstruction des murailles de la ville.
1597
Construction enceinte moderne
Construction enceinte moderne 1597 (≈ 1597)
Construction de l'enceinte moderne entraînant la destruction de plusieurs tours carrées.
Fin du XVIe siècle
Entretien des fortifications
Entretien des fortifications Fin du XVIe siècle (≈ 1695)
L'entretien de l'enceinte et de ses fossés est attesté jusqu'à cette période.
Début du XVIIe siècle
Tour de Peyrat
Tour de Peyrat Début du XVIIe siècle (≈ 1704)
La tour de Peyrat, également appelée tour des Prisons, subsiste et est nommée d'après son propriétaire.
1707
Entretien porte Saint-Christol
Entretien porte Saint-Christol 1707 (≈ 1707)
La porte Saint-Christol est entretenue avant de disparaître.
XVIIe siècle
Disparition des portes
Disparition des portes XVIIe siècle (≈ 1750)
Les portes Saint-Blaise et de Béziers sont supprimées durant ce siècle.
1886
Destruction porte Saint-Jean
Destruction porte Saint-Jean 1886 (≈ 1886)
La porte Saint-Jean est abattue cette année-là.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Porte Faugères : inscription par arrêté du 7 octobre 1931
Personnages clés
Hugues de Arsis
Maître des Eaux et Forêts chargé d'inspecter les fortifications du royaume et ordonnant la reconstruction des murailles.
Peyrat
Propriétaire de la tour de Peyrat au début du XVIIe siècle.
Origine et histoire de la Porte Faugères
Le premier document évoquant directement l'enceinte fortifiée de la ville date de la fin du XIIIe siècle. Dans la seconde moitié du XIVe siècle, Hugues de Arsis, maître des Eaux et Forêts chargé d'inspecter les fortifications du royaume, ordonne de reconstruire les murailles. L'entretien de l'enceinte et de ses fossés est attesté jusqu'à la fin du XVIe siècle. La courtine médiévale longeait l'actuelle place du Quatorze-Juillet, puis suivait la ligne des façades de la rue Maréchal de Plantavit ; confondue avec les fortifications du château, elle bordait le ghetto avant de rejoindre l'enclos de la commanderie. Cinq portes perçaient le rempart : Saint-Jean, Saint-Christol, Faugères, de Béziers et Saint-Blaise. La courtine était renforcée par plusieurs tours carrées, détruites lors de la construction de l'enceinte moderne en 1597 ; une seule subsista, la tour de Peyrat — du nom de son propriétaire au début du XVIIe siècle — également appelée tour des Prisons. Les aménagements successifs de la ville ont fait disparaître la plupart des portes : Saint-Blaise et Béziers furent supprimées au cours du XVIIe siècle, la porte de Saint-Jean fut abattue en 1886, et la porte Saint-Christol avait déjà disparu après avoir été entretenue en 1707. Seule la Porte Faugères a été conservée.