Porte Guillaume-Lion de Rouen en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine défensif Patrimoine urbain Porte-de-ville

Porte Guillaume-Lion de Rouen

  • Quai de Paris
  • 76000 Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Porte Guillaume-Lion de Rouen
Crédit photo : Giogo - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Porte, fontaine et vestiges de l'ancienne église, remontés dans le jardin public, à proximité de leur emplacement d'origine (cad. A 772, 773 ; VP 764, 791, 793) : classement par arrêté du 29 janvier 1958

Origine et histoire de la Porte Guillaume-Lion

La Porte Guillaume-Lion se trouve à Rouen, en Seine-Maritime, sur le quai de Paris entre la rue des Arpents et la rue des Maillots-Sarrazin. Édifiée en 1749 pour remplacer une porte plus ancienne, elle porte les sculptures de Claude Le Prince et s'inscrit dans le style Louis XV alors en vogue. La première porte dont on a trace datait de 1454 et se trouvait plus près de la Seine ; ces accès ouvraient jadis l'enceinte de la cité sur le fleuve et avaient une fonction défensive. La Porte Guillaume-Lion est le seul vestige des dix-huit portes de l'ancienne enceinte urbaine. Menacée de démolition par une délibération municipale, elle a néanmoins survécu au XIXe siècle. Lors de la démolition de l'enceinte médiévale, elle a perdu sa fonction défensive pour devenir un élément décoratif. Construite en pierre de taille, son fronton triangulaire évoque un temple grec ; ses côtés et son arc restent d'un dessin simple, tandis que le décor est formé de médaillons, de fleurs sculptées et de rubans, selon le style Louis XV. Il ne faut pas la confondre avec la tour fortifiée du XVe siècle, dite « la tour aux folles », qui servait de prison pour les démentes et les prostituées. En 1948 la porte se trouvait encore au niveau du quai maritime et a failli être supprimée lors du remblaiement destiné à surélever le quai routier ; elle a été remontée dans l'alignement des immeubles reconstruits le long du quai et en perspective de la rue Molière, où elle clôt le square Guillaume-Lion. La porte, la fontaine et les vestiges de l'ancienne église des Augustins, situés à proximité, sont classés au titre des monuments historiques depuis 1958.

Liens externes