Porte Prison de Vannes dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine défensif Patrimoine urbain Porte-de-ville

Porte Prison de Vannes

  • Rue Porte Prison
  • 56000 Vannes
Porte Prison de Vannes
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Crédit photo : Raimond Spekking Descriptionphotographe, wikimédie - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XIVe siècle
Construction de la porte Prison
XVe siècle
Construction de la tour du Connétable
XVIe siècle
Renforcement des défenses
XVIIe siècle
Aménagements urbains
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Porte-prison et tour y attenant : classement par arrêté du 2 mai 1912 ; Remparts (éperon de la Garenne) (cad. K8 1745) : inscription par arrêté du 10 décembre 1925 ; Tour Trompette et partie des remparts (cad. K8 1824) : inscription par arrêté du 23 mai 1927 ; Tour du Connétable et parties de remparts attenantes (cad. K 1735 à 1738) : classement par arrêté du 28 mai 1927 ; Tour dite Tour des Filles et portion des anciens remparts lui faisant suite vers l'Est (cad. K 1662p, 1663) : classement par arrêté du 29 juillet 1927 ; Anciens remparts ; porte Calmont (cad. K 1725 à 1729, 1800, 1820, 1820bis) : classement par arrêté du 29 juillet 1927 ; Partie des remparts, dont la Tour Joliette (cad. K 1712, 1724) : classement par arrêté du 16 mai 1928 ; Porte Poterne ; terrasse et portion des remparts (cad. K 1744) : classement par arrêté du 28 juillet 1928 ; Terrains compris entre les remparts, la rue Porte-Poterne et le ruisseau de la Garenne (cad. K8 1746, 1741, 1742) : classement par arrêté du 28 juillet 1928 ; Porte Saint-Vincent : classement par arrêté du 11 octobre 1928 ; Soubassement de la tour gauche qui flanque la Porte-prison (cad. K 1704) : classement par arrêté du 24 mars 1936 ; Partie de la Porte-prison acquise par la ville : classement par arrêté du 30 novembre 1936 ; Partie des remparts (cad. K 1705) : classement par arrêté du 15 janvier 1942 ; Partie des remparts allant de la Porte-prison à la Porte Saint-Jean (cad. K8 1630, 1631, 1633 à 1636, 1678) : classement par arrêté du 26 novembre 1956 ; Porte Saint-Jean, rue Brizeux (lettre B'du plan d'ensemble entre les parcelles K8 1631 et 1632) : classement par arrêté du 26 novembre 1956 ; Tour Poudrière et parties attenantes des remparts (cad. K8 1730 à 1732) : classement par arrêté du 26 novembre 1956 ; Partie des remparts allant du bastion Notre-Dame à la rue Saint-Salomon (cad. K8 1601, 1586, 1587, 1576, 1577, 1546 à 1548) : classement par arrêté du 26 novembre 1956 ; Murailles auxquelles est accolé le bastion dit Notre-Dame, rue Emile-Burgault (cad. K8 1600) : inscription par arrêté du 27 novembre 1956 ; Bastion dit Eperon de la Haute-Folie ; bastion dit de Gréguenic et sa porte ; courtine reliant ces deux bastions (cad. K8 1876, 1877, 1861, 1863) : inscription par arrêté du 7 mars 1958 ; Tour dite Saint-François, partie des remparts y attenant et partie des murs dits sarrazins (cad. K8 1956, 1957) : inscription par arrêté du 7 mars 1958

Personnages clés

Jean IV Duc de Bretagne ayant décidé de l'extension de la ville et de la construction de la porte Prison à la fin du XIVe siècle.

Origine et histoire de la Porte Prison

Les remparts de Vannes protègent la vieille ville et résultent d’un long processus de construction et d’aménagement entre l’Antiquité tardive et l’époque moderne. Vers le milieu du IIIe siècle, la cité antique s’entoure d’une première enceinte sur la colline du Mené pour se prémunir des invasions ; cette première muraille, qui subsiste partiellement, garde un tracé relativement stable pendant plusieurs siècles. Le parcours de l’enceinte est mieux connu au nord, le long des rues Thiers, Francis Decker, de Closmadeuc et du Mené, tandis que son orientation au sud semble avoir longé les limites nord et ouest de l’actuelle place des Lices pour rejoindre la rue Saint‑Salomon. Cinq portes desservaient alors l’intra‑muros : Saint‑Patern, Saint‑Salomon, Bali, Saint‑Jean et Mariolle. À la fin du XIVe siècle, le duc Jean IV décide d’étendre la ville vers le sud ; la construction du château de l’Hermine dans les années 1380 s’appuie sur la nouvelle enceinte et les travaux se prolongent jusqu’à la fin du siècle, notamment à l’ouest près des Cordeliers. Deux nouvelles portes s’ouvrent alors au sud, Calmont et Gréguennic, et plusieurs tours sont élevées au XVe siècle, dont la tour du Bourreau, la tour Poudrière et la tour Joliette. Aux guerres de Religion, à la fin du XVIe siècle, la ville renforce ses défenses par l’adjonction de bastions polygonaux (Gréguennic, Brozillay, Haute‑Folie puis la Garenne) et perce une ouverture au sud pour desservir le quartier du port, future porte Saint‑Vincent. Au XVIIe siècle, les remparts font l’objet d’aménagements visant à faciliter la circulation et à répondre à l’expansion urbaine liée notamment à l’installation du Parlement de Bretagne et de plusieurs couvents : on perce les portes Poterne et Saint‑Jean et on restaure la porte Saint‑Vincent, tandis que des portions devenues obsolètes sont afféagées, comblées ou vendues et bâties. Les percements de nouvelles voies et le manque d’entretien aux XVIIIe et XIXe siècles entraînent la démolition partielle de murailles et de portes ; la porte Prison est partiellement détruite en 1886. La mobilisation locale et la création d’associations en 1911 conduisent au classement de la porte Prison en 1912 et au lancement d’une politique de protection progressive du linéaire des remparts, qui se poursuit jusqu’en 1958 par le classement d’autres éléments. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur institué en 1982 renforce cette protection au sein du secteur sauvegardé. Depuis plusieurs décennies, des campagnes de dégagement et de restauration ont permis de restituer de nombreuses portions de courtine et d’ouvrages, et certains bâtiments adossés aux remparts accueillent des activités culturelles. Parmi les vestiges remarquables subsistent des ouvrages de différentes époques : la porte Prison (fin du XIVe siècle), la tour du Connétable (XVe siècle), la porte Saint‑Vincent (XVIe–XVIIe siècles) et la porte Saint‑Jean (XVIIe siècle), ainsi que des bastions et tours de la seconde enceinte. Avec une part importante de son linéaire conservée, l’enceinte vannetaise figure parmi les mieux préservées de Bretagne et constitue un élément majeur du patrimoine et de l’attractivité touristique de la ville.

Liens externes